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Il fallait être un peu entamé ce matin pour se pointer encore dans la nuit noire au beau milieu de Bouconne sous une pluie battante.. Après de nombreux échanges ces derniers jours sur la météo, forêt fermée ou pas cause tempête.. tout le monde est bien présent ce matin ou presque… Seuls Xavier et Cyril manquent à l’appel ayant préférés rester bien au chaud ! A partir de 8h00 et en quelques minutes, tous les warriors débarquent (15 au total) pendant que la pluie redouble. Un petit café chaud, on se prépare du mieux et hop, 08h25 nous décollons sur les traces… de la lampe de Steph. Le ciel est si bas que le jour ne semble pas s’être levé lui aussi, on dirait presque une édition décalée du vert luisant !

Premiers tours de pédales sur un sol détrempé mais étrangement stable et roulant hormis la multitude de branches cassées qui encombrent le passage. Le cortège s’allonge dans la pénombre lorsque nous nous engageons dans la descente vers le canyon du ruisseau de Céres. Entre glissades et les premières gamelles notre progression est laborieuse entre les gros trous déjà gorgés d’eau, sans oublier le stop suite à la crevaison d’Alain. Réparation vite réglée et hop, de nouveau les buis avant la bascule de la voie ferrée vers Montbrun sous la lueur enfin du jour qui daigne se lever, ouf ! Sans trainer, nous dévalons vers Lasserre toujours entre les gouttes. La traversée du village s’effectue au train avant d’entamer la fameuse remontée de La Prade. Tout le monde s’accroche, Jeff ferme la marche, les grosses bosses, c’est pas son truc !

La transition qui suit nous ramène vers Bouconne par une bifurcation de dernière minute signée le trappeur. D’abord en sous-bois puis dévalade/escalade donc portage en bas du canyon pour retrouver la trace habituelle du circuit 3. Nous voila enfin sur une portion connue du plus grand nombre mais dans un décor plutôt inhabituel. Grands troncs couchés, racines glissantes, tournicotages entre les arbres et les branches couchées, le rythme reste faible sans compter le pétage de chaine de Rémi …

Nous remontons ensuite vers les parcelles en cours de reboisements. L’enchainement de quelques sentiers vierges de traces ou plutôt totalement recouverts de feuillages divers redonnent de l’allure à notre progression. Les singles se réduisent, virent encore avant que nous basculions de l’autre coté de la grande allée. Le timing avance et suite à une dernière chute de Guilhem, nous décidons de raccourcir la trace et se rapprocher du parking. Sur la trace du GR 653, le tracé devient plus géométrique, une dernière bosse pour la forme avant de retrouver la voie ferrée puis tout droit vers l’écurie…

Enfin, les voitures, l’heure du ravitaillement bien mérité : Pain, Pâté, saucisson pour certains , T-punch pour d’autres … c’est aussi le moment de quitter certains de nos hôtes attendus en cette fin de matinée. Au passage, les copains en profitent pour me faire une sympathique surprise à l’occaze de mon anniv, merci les gars, je suis touché ! Pendant que Steph, Jérôme (en marin d’eau douce), Rémi, Eric … nous quittent, nous embrayons avec le reste de la troupe vers la boucle 2. Les jambes sont lourdes et le rythme difficile à reprendre. Nous traversons ainsi les grandes parcelles qui nous amènent vers la lisière Nord de la forêt pour frôler l’IGG. Le sol est tout aussi imbibé que dans le premier secteur mais rien à craindre pour nos tenues tout aussi maculées ! Après 13 km de pédalage, la raison de la pendule nous ramène au bercail ou plutôt vers l’apéro. Après un brin de toilette, passage aux choses sérieuses T-punch, Planteur…. c’est à ce moment là, que la famille Berthelemy ayant sentit le bon coup débarque pour trinquer avec nous.

Après les résultats du concours qui aura vu la nomination de Jérôme, Joseph, Guilhem et Thierry, nous prenons un dernier verre avant de nous séparer de cette superbe matinée de VTT si particulière. Merci à tous pour votre participation, votre courage, votre bonne humeur et vos attentions pour mes 50 bougies. A très bientôt sur les sentiers et la toile ! Gilles