Clape Hivernale

Avec une crise Covid omniprésente et cet hiver à la fois glacial et pluvieux, j’ai décidé de poser mes crampons en ce mois de janvier du coté de Gruissan un peu plus à l’abri des tumultes de madame météo … C’est donc au fil de plusieurs très long week-end que la Clape est (re)devenue mon terrain de jeu favori en ce début 2021.

Si les traces permettent, sans limites, de varier les plaisirs pour des rides d’une petite heure à la journée, j’aime arpenter ces longues boucles en enchainements de singles, alternant ces formidables sous-bois empierrés à souhaits qui agrémentent le pilotage et le plaisir. Ainsi, depuis les Ayguades et en montée vers la vigie, laissons la route verte filer pour enquiller un début de trace en montée sur les vignes de la Bédarde avant de redévaler presque direct sur les Abattuts.
En contre bas de la tour de la vigie, après un spot bien technique, le secteur des Gaités offre un dédale de sentiers resserrés en retour vers la combe de Tintaine. On frôle Saint Ôbre avant cette fameuse monotrace en finish dans les buis et de basculer vers Crouzet pour un rattrapage du circuit N°3. On quitte ensuite le balisage pour le contournement en devers vers le trou de la Crouzade. Entre racines et belles marches, la remontée de la Goutine se mérite avant d’enchainer vers les gravières de Castella.

Si la séquence en retour vers le secteur des Fontaines de Chevriers et sa superbe monotrace en balcon des réservoirs du Peyral reste toujours aussi ludique, la poursuite vers Chaucholes ajoute encore du bonheur en remontée vers le fameux Planal de la Passe. La dévalade rocailleuse nous ramène alors en descente rapide entre racines vers Tintaine. Si la remontée vers la Garrigue, marque un peu la pause de cette séquence bien intense et rythmée, une ultime monotrace quelque peu exigeante annonce une dernière transition retour vers les vignes de la Bédarde avant la descente empierrée qui sent l’écurie aux Ayguades en bordure de mer…  Pour ceux qui veulent y gouter : La trace GPX

Bonne année VTT 2021 !

Exit 2020, Welcome 2021 !

Entre la crise Covid, les confinements et autres couvre-feux, cette année 2020 se termine et c’est tant mieux ! Espérons que 2021 soit l’année du renouveau, du retour au sport et surtout à une vie un peu plus normale …

Vttescapade vous souhaite le meilleur pour cette année à venir. Que la santé, la joie et le partage soient au rendez-vous et qu’on se retrouve très vite sur la toile et sur les sentiers 😉

 

Escapade autour de Peyriac de mer

Le massif de la Clape fermé en raison des risques élevés d’incendie, je décide d’aller explorer ce matin le secteur de Bages et de Peyriac de mer quelque peu épargné du tourisme de masse et de ces interdictions estivales. 8h, décollage du parking de Bages qui se réveille doucement devant un splendide lever du soleil sur l’étang du même nom, le ride ne peut pas mieux débuter !

Après avoir emprunté les petits pontons que longent les abords de l’étang, je m’échappe du village par une longue ruelle qui plonge brusquement dans la garrigue via un sentier bucolique entre oliviers et vignes sauvages. Rivé sur la trace GPS inspirée de JPR31, maitre des lieux, je prends mes marques, certains passages étant bien cachés, la nature ayant repris ses droits… En évitement du Pech Piérat, je retrouve le bitume de la route de Peyriac, devant l’étang de Saint Paul ou quelques hérons et cormorans me saluent au passage. Juste après le Roc du Salin, direction les carrières en bordure de l’étang sur une piste large, creusée d’ornières, en contournement du massif entre terre en éveil et mer d’huile, un régal. La fin de la boucle est saluée par un balai majestueux d’une patrouille de flamands roses en plein décollage au ras de l’eau… Je file alors tout droit sur les pontons de Peyriac pour une transition d’un autre temps avant d’entamer une seconde boucle tout en haut des crêtes. Si l’ascension se mérite, la progression en balcon est de toute beauté en surplomb de l’étang du Doul dans un panorama format XXL. Sur ces sentiers calcaires travaillés et enracinés, c’est déjà la dévalade vers la digue qui me ramène au village.

Serpentant dans les ruelles étroites, je retrouve le chemin rocailleux des Clauses puis après un peu de jardinage et d’escalade, voilà les bords de l’étang vers l’Oeil du Chat. Je m’arrête un instant sur le spectacle des pélicans et des girafes de la réserve africaine de Sigean juste en face avant de reprendre ses sentes exigeantes et parfumées en retour vers le village de Peyriac. Pas de place pour la pause, voilà le long chemin de Saint Paul dessiné telle une étroite piste et qui file dans la nature laissant rapidement les dernières habitations pour une longue traversée en immersion entre vignes, roseaux et autres bambous. Face à Prat de Cest, je bifurque à gauche sur le large sentier en remontée abrupte de la Combe Vieille avant de poursuivre jusqu’à Pech Crouchet pour une vue splendide en balcon sur le village haut perché de Bages. Il ne me reste plus qu’à me laisser descendre vers le village et le parking au bord de l’eau. Au final, splendide ride de 36km avec pas loin de 600m de D+ tout de même. C’est promis , on reviendra !

     

     

     

Ca déconfine à Bouconne

8 semaines qu’on attendait ce ride de déconfinement et de retrouver les copains ! Il fait bon ce matin lorsque j’arrive au parking Saint louis bien désert.. Désert pas tout à fait car déjà mes compères sont là et à l’heure, eux ! Faut dire que je suis un peu à la bourre ce matin…

Bref, on se salut de loin, quelques boutades pour l’ambiance et hop, Niko prends les commandes de la joyeuse troupe. Depuis la grande allée vers l’arbre d’Alex, on bifurque à la première bosse à droite puis enquillons le premier single venu. La végétation est dense, toute belle et on retrouve déjà ce plaisir de rouler en pleine nature. Quelques monotraces plus tard, ça jardine un peu avant de retrouver enfin les signes de Single Land de notre ami Yves. C’est net, précis, bien dégagé et super roulant. Bien niché sur ce secteur de Bouconne plutôt épargné des dernières pluies, nous allons ainsi enchainer presque deux heures de virolos à droite, à gauche … du pur bonheur. Si parfois il faut se frayer un passage entre les fougères envahissantes, la trace est bien là, difficile de se tromper. S’en suit une alternance ininterrompue de passages en sous bois, entre les arbres avant de retrouver toute la variété d’ambiance naturelle que nous expose Bouconne.

Les VAE sont majoritaires ce matin mais Marc sur son Giant est bien là et suit le rythme imposé par les nucléaires… L’heure tourne et étant attendu pour midi, on décide un retour rapide au parking. Au passage, dernier tronçon avant Saint Louis et Niko nous gratifie d’un bel OTB au passage sur le chemin, heureusement sans mal. Je salue alors les copains de ce beau partage dominical avant qu’on se promette de remettre ça rapidement !