Crêtes endiablées à Conilhac

Elles furent toujours aussi endiablées, tournicotantes, casses-pattes et énergivores ces fameuses crêtes de Conilhac pour la 15^iéme édition.
Arrivé en compagnie de Tonio depuis Gruissan, nous retrouvons aux inscriptions : Rémi, Philippe, Alain, tous revêtus des nouveaux maillots BOR-Vttescapade. Manque juste Yann qui nous rejoindra rapidement sur le parcours tandis que Philippe habillé en biclou change de tenue pour la photo de famille !
Le départ est comme dab à Conilhac, belle montée sur le bitume pour chauffer les manivelles puis bifurcation dans la garrigue ou la rando commence véritablement. Le soleil est encore voilé, la température est agréable mais ça va pas durer !
Contournant le col de la Portenelle, nous prenons la trace qui longe les crêtes en surplomb avant de tournicoter sur le rocher du renard. Nous alternons les passages empierrés serpentant entre les romarins et les buis. A la pierre droite, la descente sur la combe des loups est au top avec de belles marches en cascade après la piste du dahut tout en devers (ça s‘invente pas !). Alors que Tonio pince sa chambre sur un passage délicat, Rémi crève aussi à son tour. Heureusement, le ravito au village est proche ce qui nous permet de recaler machines et organismes.
La deuxième boucle démarre comme la première sur le bitume avant de grimper sur la droite en direction des éoliennes. Il fait maintenant chaud sous un ciel tout bleu. Si le passage sous les énormes ventilateurs est toujours aussi impressionnant, le single qui suit est une vrai pépite. Un long enchainement descendant tout en virages serrés agrémenté de beaux passages techniques. A la bifurcation 30/40km, petite hésitation avant de plonger sur une monotrace éprouvante en devers et tout en relances. Le cagnard est bien là maintenant et même si Yann et Alain tels des chèvres s’en donnent à cœur joie devant, les jambes deviennent plus lourdes pour nous derrière. Après une seconde hésitation sur une proposition de bifurcation, nous décidons, Rémi, Tonio et moi de zapper quelques dévalades supplémentaires dans ces combes si physiques pour retrouver des sentiers plus roulants.
Malgré la fatigue, le dernier long secteur tracé en sous bois reste ludique avant que nous retrouvions en corniche l’ultime descente vers le village au fond. C’est enfin la grande dégringolade qui nous ramène vers le village et un dernier ravito bien salutaire ou nous retrouvons Philippe et Jérôme. Entre mousse bien fraiche, saucisse, paté et autres douceurs.., les forces reviennent rapidement avec cette satisfaction d’avoir vaincu encore ces satanées crêtes. Merci les copains pour le partage, merci les gars de la sabatiera pour l’organisation toujours aussi impec !

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