Durfort – les Cammazes

cammazesCe Mercredi 3 juin, la météo était au rendez vous pour la découverte du fameux terrain de jeu VTT des Cammazes. Nous nous retrouvons Bruno, Jean Claude et moi devant la barigoude à 11h45 et après avoir chargé les vélos, nous filons vers Revel et la Montagne Noire. A 13h00 à Durfort, juste après Revel sur la route des Cammazes, le picnic est installé avant les derniers préparatifs pour le périple. Nous décollons à 13h30  sur la trace proposée par nos GPS. Le village du Durfort à flanc de falaise semble bien paisible quand nous débutons notre ascension par le chemin empierré qui nous amène aux Cammazes. Le premier mur fait très mal sur la digestion à peine entamée… Puis le raidillon devient moins prononcé même si cela monte encore et encore.. Nous rejoignons enfin la route qui grimpe vers le village des Cammazes sous un splendide soleil et dans les 30 degrés bien établis, ouf !, Après 8 km de dénivellés positifs, la traversée du village à l’heure de la sieste s’effectue sans histoires. Nous bifurquons alors le long de la rigole, secteur très agréable, ombragé et bien roulant. Cela ressemble au canal du midi mais en mieux avec un tracé plus varié et en très légère montée , rapidement oubliée … Seul regret, la végétation bien dense cache les vues sur le lac des Cammazes, la trace en contre bas aurait permis de compléter l’album photos de superbes points de vues… Dans une allure soutenue,  nous rejoignons le lac du Lampy par un sentier forestier toujours aussi sympa. Petite halte photo devant le barrage avant de tenter de retrouver la trace en sous bois entre les racines et les pierres. Ca y est, Garmin veille et nous remet sur le droit chemin, nous contournons alors le lac avant de remonter plein nord vers la Montagne Noire. la pente devient un peu plus prononcée avant d’atteindre le point culminant de notre virée vers 880 m d’altitude. A la Bouissonade, après la traversée du chantier d’une future installation d’éoliennes, nous amorçons une interminable descente de plusieurs km vers Arfons. Puis, c’est la montée infernale sur la route vers la Pierre Plantée ou après une courte pause, nous entamons la descente retour vers le bercail. La piste forestière bien large propose des portions bien rapides sur lesquelles nous lachons véritablement les freins ! Quelques petits plats et faux-plats nous permettent de nous regrouper et c’est de nouveau un bel exercice de DH sur plusieurs km dans une végétation variée et fraichement ombragée. Nous atteignons ainsi rapidement le secteur de l’Ippodum de Durfort ou le panorama attend la pause photo face à Sorèze et la vallée en contrebas. C’est enfin, la dernière dégringolade vers l’arrivée par un sentier pierreux, herbeux et joueur. Les dernieres centaines de mêtres de dénivellés sont englouties d’un trait avant de retrouver le parking de Durfort. Tout le monde à la banane à l’arrivée par ce finish à couper le souffle . 47 km en 3h50 de pédalage, régalade à souhait , que du pur bonheur !

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Les crêtes de Conilhac (2009)

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Malgré une superbe météo annoncée, les nuages sont bien bas quand j’arrive à Conilhac-Corbières pour cette dixième édition de la randonnée des crêtes. Le petit village est envahit de vététistes de tous horizons, les locaux, les habitués du terrain et bien sur les touristes comme moi… bref près de 300 vététistes attendant le départ groupé prévu à 08h00.

Il faut chaud et lourd lorsque le top est donné sur une petite route sinueuse grimpante devant le troupeau coloré qui s’allonge rapidement. Au col de la Portanelle, nous bifurquons vers la Pierre Droite par de superbes monotraces ludiques et secs qui nous amènent vers le rocher du Renard qui domine la vallée d’une vue splendide. Le sol est piègeux par endroits et rappelle les secteurs accidentés de la Clape. On alterne entre singles techniques, chemins plus larges de Labade, La Viste et la Côte avant de fondre vers Conilhac par le Fond de Pierre et un dernier single bien joueur. Le premier ravitaillement arrive donc au village, même lieu de notre point de départ. Celui ci est copieusement fourni et particulièrement salutaire suite aux efforts fournis pour le Renard : Saucisses grillés, crêpes, fruits secs … bref , il ne manque rien. je m’apprête à repartir pour la deuxième boucle quand brusquement, de grosses gouttes s’invitent à la fête. Quand je reprends le tracé vers les crêtes de l’Aigle, l’orage monte et la pluie se fait de plus en plus forte. Le sol est encore roulant et la grimpette vers Lausine s’effectue lentement mais sans trop de problèmes. Lorsque je traverse le champ des éoliennes de Maurou, il pleut alors à flots et le sol change alors étrangement de consistance. L’adhérence se fait plus incertaine entre rochers glissants et  la terre devient collante par endroits, ce qui alourdit rapidement le stump. Grand spectacle du ballet des éoliennes gâché par cette météo empêchant de fixer sur photos, la splendeur du lieu. Devant ces conditions devenues épiques, je décide d’écourter et de prendre la variante qui me ramène vers Conilhac. Je laisse donc la crête des Aigles pour rejoindre le Mourtel de la Torre. C’est dans ce secteur tracé dans les bois et les pierres que je chute violemment sur le sol extrêmement glissant. Quelques égratignures plus tard, je poursuis mon périple en traversant les combes du Plo du Maurou toujours en surplomb de la vallée et de l’autoroute. C’est enfin, la dernière partie qui redescent vers l’arrivée.. ou presque ! Nous traversons une zone de terre noire très adhérente comme du ciment à prise rapide. Il faut vite nettoyer les passages de roues et se remettre en selle pour la dernière difficulté de la journée qui nous mène à … la roche Hospitalière ( cela ne s’invente pas !). Enfin le village est en vue et je retrouve la salle des fêtes après 34 km  et 3 heures de pédalage. A l’arrivée, sympathique accueil et ravitos à profusion pour cette superbe randonnée qui aurait méritée un peu plus de soleil et de ciel bleu mais cela sera pour l’année prochaine, surement !

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<< trace / topo GPS du parcours >>

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Soleil et herbes hautes !

Nous étions 6 ce jeudi midi pour la traditionnelle virée hebdo :Daniel, Bruno, Matthieu, Christian, Jean-Claude et votre serviteur.

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Nous avons pris la direction du circuit classique vers Plaisance. Quelques arabesques ludiques autour du lac des pécheurs, puis nous filons sur les bords du Touch. Le sol est ferme, seules quelques flaques obligent quelques évitements mais nos spads restent étrangement propres… Au Phare, nous bifurquons vers le lycée et la belle bosse, secteur idéal de quelques photos. Puis nous dévalons vers Plaisance et son lac avant d’aborder le parc du chateau ou nous retrouvons le sentier de liaison vers la Ramée. Ce single pourtant bien connu de nos précédents passages est méconnaissable ou plutôt litéralement enfoui dans de grandes herbes très hautes difficilement franchissables. Heureusement, la terre est sèche et nous traversons sans trop d’efforts cette portion de trace dépaysante. Nous retrouvons enfin nos repères et le bitume en direction de la Ramée (l’occasion d’une belle « bourre »). Quelques contours entre les arbres encore couchés depuis la tempète et c’est déja le centre de la météo avant de retrouver le bercail , le restaurant de la barigoude. pour les stats  27km en 1h28. (Cliquez sur les photos pour zoomer).

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Le Touch, sous le soleil

 

Sortie hebdo bien sympa le long du touch pour une boucle des plus classiques et roulantes. Bruno, le porteur d’eau et sa sacoche, Jean-Claude le « tijeun », Didier (le retour), Mathieu le nouveau et votre serviteur pour une balade sur singles , pistes et dans les hautes herbes du coté de Tournefeuille et Plaisance du Touch. Avec 27km en 1h35, ce fût un peu dur pour Didier (surtout au début) mais après un ou deux petits raccourcis, il termine avec la banane comme nous tous ! En espérant que ces deux nouveaux et renouveaux fassent des émules pour les prochains jeudi à venir !

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