Chaude ambiance sur les Cotes Gasconnes 2009

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Difficile de trouver un seul superlatif pour cette 6iéme édition des Cotes Gasconnes… peut-être ENORME, quoi que je prefère vous inviter au récit détaillé qui suit  … Il a fait chaud, trés chaud même et dés 8 heures du matin, un cortége ininterrompu de voitures-Vtt converge vers le stade de Fontenilles, on dirait presque un rassemblement d’une Rave-Party ! C’est bien de Vtt qu’il s’agit et l’organisation vétue d’orange s’empresse de gérer au mieux tout ce monde vers les parkings, puis vers les inscriptions, pré-inscriptions, .. le bar ou est proposé café chaud et le petit dej du matin. Alain (Jolly Cycles) est déjà au « top » devant son expo de vtt rutillants alors que les participants arborent leurs beaux dossards personnalisés et la bouteille de Fronton offerte devant Maitre « GG » en speaker attentif annonçant au micro le programme de la journée dans ces moindres détails… Le décor est bien planté, place au sport ! 

Je retrouve Jean-Claude impatient de démarrer, l’inscription vite faite (le web ça aide bien !), nous voila au pointage pour le 45 km, ça tape déja fort, va pas falloir trainer … Bruno nous accompagne pour les premiers kilomêtres avant de nous « lacher » pour gérer de son coté la bifurcation du 15 km, tchao Bruno ! La première partie du parcours est roulante même dans les parties herbeuses puis on accroche un peu de bitume à l’entrée de Bonrepos avant de monter à Lagoutte (ell est déjà aussi sur nos fronts !) vers la lisière du bois de Fages et retrouver la fameuse voie romaine. C’est ensuite une succession de singles et pistes descendantes vers le bois de Saint Thomas entre les belles ornières piégeuses. Nous longeons rapidement le bois bien dévasté depuis la tempête avant de remonter vers le hameau et son clocher qui domine. A partir du village rapidement traversé, nous alternons des portions de chemins variés avec de belles bosses, des lisières de champs entre les hautes herbes avant d’en découdre avec la côte d’Empeaux ou est annoncé un ravitaillement imminent. En effet, les bénévoles sont là, la table est mise et bien mise !  : dattes, abricots, figues, paté, fromage … et les fameuses crêpes sur lesquelles nous nous jetons Jean Claude et moi (merci Nathalie pour les deux dernières parfumées au rhum !). On se gave mais bon pas trop car il reste encore 25 km et le soleil lui est bien installé, Tchao, Tchao ! Depuis la plaine des Froussières, direction le bois de Goujon ou nous rejoignons les participants du petit circuit. Nous abordons ainsi ensemble la partie technique dans le bois dans un joyeux cortège, de familles, sportifs solitaires et d’enfants de tous ages. Après ce passage ludique, se succédent de longues bosses sous le cagnard, en sous bois puis à travers champs en passant rapidement par Goudourvielle avant de reprendre une piste forestière. A l’entrée de Lias, c’est la grande descente herbeuse (franchement plus rigolote à faire dans ce sens !) avant de remonter sur l’Arroudé ou nous attends le second ravitaillement.

C’est aussi ici le point de rendez vous de l’ensemble des circuits, il règne une belle ambiance devant les buffets gourmands ….Je retrouve les potes ayant optés pour le 27km et le 15 km avec les enfants qui se gavent de crêpes et de coca (vont-ils repartir ?) !!! Nous nous restaurons aussi copieusement pour d’aborder le dernier tronçon qui plonge vers le bois de Paillol avant de remonter au niveau du vieux moulin. Puis, c’est la descente dans le bois des Arramons avant une dernière bifurcation vers la miraclette (si, si …), une dernière petite portion technique joueuse avant de retrouver les bordures du champ final. L’odeur des saucisses grillées (merci Jérome !) nous donne les dernières forces pour rejoindre la table de chronométrage.

Les stats : 45km en 3h42 (dont 30 minutes de grasses pauses copieuses…). Que dire de plus, une superbe randonnée magnifiquement organisée, un balisage sans failles, des ravitaillos à faire palir pas mal d’organisateurs de randos et en prime la bière fraiche, les saucisses, des cadeaux ….   BRAVO FONTENILLES  !             (la vidéo est en ligne ici !)

< la trace /Topo GPS du parcours 45 km (usage restreint)>

Tous à vélo ce jeudi midi

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Affluence record ce jeudi midi pour la balade sur les bords du Touch à l’occasion de la semaine du vélo. Nous étions une bonne vingtaine au rendez-vous pour cette sortie, un « comeback » pour certains, une découverte pour d’autres et l’envie parfois de dépoussiérer les vélos …. Après quelques opérations techniques de dernière minute (regonflages, resserrages, graissages…), nous avons filé le long du Touch vers Plaisance, dans un rythme tranquille sous un superbe soleil. Arrivés au Lac sans encombres, nous avons attendu (quelques petites minutes seulement…), le ravitaillement surprise organisé par Sylvie du CE : boissons, fruits secs, saucissons…  Bref, après une longue pause, il était temps de rentrer. Un premier groupe a repris le chemin inverse de l’aller et l’autre groupe a pris la direction de la Ramée pour une variante sur pistes cyclables et singles en sous-bois. 16 km pour les premiers, 20 km pour les seconds. De l’avis général, une virée bien sympathique à renouveler dés que l’occaze se représentera  !

<<< ICI   La trace / Topo  du parcours    ICI >>>

Durfort – les Cammazes

cammazesCe Mercredi 3 juin, la météo était au rendez vous pour la découverte du fameux terrain de jeu VTT des Cammazes. Nous nous retrouvons Bruno, Jean Claude et moi devant la barigoude à 11h45 et après avoir chargé les vélos, nous filons vers Revel et la Montagne Noire. A 13h00 à Durfort, juste après Revel sur la route des Cammazes, le picnic est installé avant les derniers préparatifs pour le périple. Nous décollons à 13h30  sur la trace proposée par nos GPS. Le village du Durfort à flanc de falaise semble bien paisible quand nous débutons notre ascension par le chemin empierré qui nous amène aux Cammazes. Le premier mur fait très mal sur la digestion à peine entamée… Puis le raidillon devient moins prononcé même si cela monte encore et encore.. Nous rejoignons enfin la route qui grimpe vers le village des Cammazes sous un splendide soleil et dans les 30 degrés bien établis, ouf !, Après 8 km de dénivellés positifs, la traversée du village à l’heure de la sieste s’effectue sans histoires. Nous bifurquons alors le long de la rigole, secteur très agréable, ombragé et bien roulant. Cela ressemble au canal du midi mais en mieux avec un tracé plus varié et en très légère montée , rapidement oubliée … Seul regret, la végétation bien dense cache les vues sur le lac des Cammazes, la trace en contre bas aurait permis de compléter l’album photos de superbes points de vues… Dans une allure soutenue,  nous rejoignons le lac du Lampy par un sentier forestier toujours aussi sympa. Petite halte photo devant le barrage avant de tenter de retrouver la trace en sous bois entre les racines et les pierres. Ca y est, Garmin veille et nous remet sur le droit chemin, nous contournons alors le lac avant de remonter plein nord vers la Montagne Noire. la pente devient un peu plus prononcée avant d’atteindre le point culminant de notre virée vers 880 m d’altitude. A la Bouissonade, après la traversée du chantier d’une future installation d’éoliennes, nous amorçons une interminable descente de plusieurs km vers Arfons. Puis, c’est la montée infernale sur la route vers la Pierre Plantée ou après une courte pause, nous entamons la descente retour vers le bercail. La piste forestière bien large propose des portions bien rapides sur lesquelles nous lachons véritablement les freins ! Quelques petits plats et faux-plats nous permettent de nous regrouper et c’est de nouveau un bel exercice de DH sur plusieurs km dans une végétation variée et fraichement ombragée. Nous atteignons ainsi rapidement le secteur de l’Ippodum de Durfort ou le panorama attend la pause photo face à Sorèze et la vallée en contrebas. C’est enfin, la dernière dégringolade vers l’arrivée par un sentier pierreux, herbeux et joueur. Les dernieres centaines de mêtres de dénivellés sont englouties d’un trait avant de retrouver le parking de Durfort. Tout le monde à la banane à l’arrivée par ce finish à couper le souffle . 47 km en 3h50 de pédalage, régalade à souhait , que du pur bonheur !

 <<< Trace Topo / GPS  sur Google Map>>>

<<< La vidéo >>>

Les crêtes de Conilhac (2009)

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Malgré une superbe météo annoncée, les nuages sont bien bas quand j’arrive à Conilhac-Corbières pour cette dixième édition de la randonnée des crêtes. Le petit village est envahit de vététistes de tous horizons, les locaux, les habitués du terrain et bien sur les touristes comme moi… bref près de 300 vététistes attendant le départ groupé prévu à 08h00.

Il faut chaud et lourd lorsque le top est donné sur une petite route sinueuse grimpante devant le troupeau coloré qui s’allonge rapidement. Au col de la Portanelle, nous bifurquons vers la Pierre Droite par de superbes monotraces ludiques et secs qui nous amènent vers le rocher du Renard qui domine la vallée d’une vue splendide. Le sol est piègeux par endroits et rappelle les secteurs accidentés de la Clape. On alterne entre singles techniques, chemins plus larges de Labade, La Viste et la Côte avant de fondre vers Conilhac par le Fond de Pierre et un dernier single bien joueur. Le premier ravitaillement arrive donc au village, même lieu de notre point de départ. Celui ci est copieusement fourni et particulièrement salutaire suite aux efforts fournis pour le Renard : Saucisses grillés, crêpes, fruits secs … bref , il ne manque rien. je m’apprête à repartir pour la deuxième boucle quand brusquement, de grosses gouttes s’invitent à la fête. Quand je reprends le tracé vers les crêtes de l’Aigle, l’orage monte et la pluie se fait de plus en plus forte. Le sol est encore roulant et la grimpette vers Lausine s’effectue lentement mais sans trop de problèmes. Lorsque je traverse le champ des éoliennes de Maurou, il pleut alors à flots et le sol change alors étrangement de consistance. L’adhérence se fait plus incertaine entre rochers glissants et  la terre devient collante par endroits, ce qui alourdit rapidement le stump. Grand spectacle du ballet des éoliennes gâché par cette météo empêchant de fixer sur photos, la splendeur du lieu. Devant ces conditions devenues épiques, je décide d’écourter et de prendre la variante qui me ramène vers Conilhac. Je laisse donc la crête des Aigles pour rejoindre le Mourtel de la Torre. C’est dans ce secteur tracé dans les bois et les pierres que je chute violemment sur le sol extrêmement glissant. Quelques égratignures plus tard, je poursuis mon périple en traversant les combes du Plo du Maurou toujours en surplomb de la vallée et de l’autoroute. C’est enfin, la dernière partie qui redescent vers l’arrivée.. ou presque ! Nous traversons une zone de terre noire très adhérente comme du ciment à prise rapide. Il faut vite nettoyer les passages de roues et se remettre en selle pour la dernière difficulté de la journée qui nous mène à … la roche Hospitalière ( cela ne s’invente pas !). Enfin le village est en vue et je retrouve la salle des fêtes après 34 km  et 3 heures de pédalage. A l’arrivée, sympathique accueil et ravitos à profusion pour cette superbe randonnée qui aurait méritée un peu plus de soleil et de ciel bleu mais cela sera pour l’année prochaine, surement !

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<< trace / topo GPS du parcours >>

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