Rozière 2012 bien arrosée !

« …Il est 6h30 quand Jérôme et moi prenons la route vers Cahors. Le temps annoncé ces derniers jours est bien au rendez-vous lui aussi, néanmoins il ne rabat pas notre allant. Passé une petite halte pour prendre un café sur une aire d’autoroute et nous voici enfin arrivés à la Rozière vers 8h00. Nous remplissons les formalités d’usage  puis nous nous engageons sur le 40km, compte tenu de l’exécrable météo. Nous rattrapons rapidement au profit d’une jolie descente, un petit groupe de 4 personnes avant de nous rendre compte tous ensemble que nous venons de court-circuiter une partie du tracé. Jérôme et moi serons les seuls à rebrousser chemin afin de bien réaliser l’ensemble du parcours. Donc la jolie descente se transforme en une belle montée…
Finalement, nous reprenons la bonne trace, précédés d’un autre groupe que nous doublerons à la faveur des montées mais qui me doublera à la faveur des descentes boueuses. Ce petit jeu durera longtemps me concernant car Jérôme, bien qu’en mode économie en vue de la transvé, descend aussi fort qu’il ne monte. Pourtant, je ne le perds pas de vue et c’est déjà pour moi une première victoire.

Une rando sans bricolage n’en serait point une. C’est donc traditionnellement qu’un petit réglage d’indexation se réalise rapidement. Passé cet aléa, les chemins se succèdent tandis que la pluie redouble. L’eau ruisselle dans les côtes et stagne dans les sous-bois, rendant par endroit l’exercice délicat et le passage dans les flaques obligatoire. Une première descente engagée dans le pierré, ponctué de nombreuses marches, me rappelle que l’expérience commence à payer. Ainsi une deuxième précédant le ravitaillement me permet de doubler quelques concurrents sur des marches très osées. C’est d’ailleurs à cet endroit que le photographe officiel s’était positionné.
Nous quittons rapidement le ravito et continuons sur le 40, délaissant le 60 et 80. Nous nous enfonçons dans une sombre forêt au profit d’un long single que nous devinons à flanc de colline (En fait, mes lunettes sont saturées de boue comme mes gants). Nous doublons quelques concurrents puis au sortir de celui-ci la pierre succède à la boue en montée comme en descente. Nous ne verrons plus grand monde à partir de cet instant. Au cœur d’une forêt mixant feuillus et « sapineux », nous jouons à serpenter en frottant les épaules avant de remonter en direction du retour. Jérôme m’attend suite à quelques douleurs dorsales puis nous arrivons à La Rozière repeint de la tête aux pieds. Le parking ne s’est pas trop vidé et nous devinons que peu de monde s‘est présenté cette année.

Au final, une sortie quelque peu gâchée par la pluie et un regret que le parcours ne nous ait pas amené du côté de Cahors et du pont Valentré. Peut-être était-ce le cas sur le 60 ? 4h10 pour 3h40 de pédalage et 1100 m de D+. Merci à Jérôme de m’avoir attendu par endroit et bon courage à lui pour la transvé. »  C’était Christophe de retour de Cahors.

la trace GPS du 44 km

Quand Eole s’invite au Printemps de Lilian

Malgré cette 9ième édition particulièrement ventée du Printemps de Lilian, nous étions bien présents pour affronter ce fameux Cers et profiter de ces superbes paysages du littoral Audois. Basés pour la week-end en campement de base sur Gruissan, nous arrivons tôt ce dimanche sur La Palme. M’accompagnent Bruno, Jérome, Christophe, Thierry et Guilhem qui découvre les sentiers du narbonnais… Après les formalités d’usage, direction le parc éolien de Corbières Maritime, histoire de réchauffer les organismes sous les énormes ventilateurs. Ca tournicote, les rafales nous rappellent qu’Eole est bien parmi nous, dans ces pierrers en direction du Plat des Graniers. Au niveau de la Castanière, nous dévalons enfin en contre bas pour rejoindre le secteur des 3 fontaines et le ravito à suivre. C’est en quittant le sentier Cathare à la poursuite de mes camarades de jeu, qu’une erreur de trajectoire m’éjecte violemment de ma monture. Un OTB plus vrai que nature dans lequel mon poignet droit heurte les gros cailloux dans un secteur qui ne semblait pourtant pas des plus délicats. La douleur ne se faisant pas attendre (les copains non plus d’ailleurs), je me remets rapidos en selle avant de refroidir. Heureusement, la pause ravitaillo n’est qu’à quelques encablures, cela me permet d’évaluer ma blessure. Bien diminué, je décide de bifurquer sur le 35 km et laisser les plus courageux continuer sur le grand parcours des 55 km qui promet… Sans trop trainer et accompagné de Guilhem et Thierry, nous prenons donc sagement congé de nos trois autres riders qui filent déjà vers les crêtes et le Crés de la Ginestelle…

De notre coté, nous contournons Roquefort des Corbières avec de belles rafales qui ne faiblissent pas. La progression est quelques peu laborieuse mais heureusement, le parcours reste varié et de toute beauté avec de sympathiques passages en singles et sous-bois. Nous rejoignons ainsi la superbe Combe de l’Aval enfin protégé quelques instants de cette météo capricieuse. Voila les derniers km, le long de l’autoroute, dernier tronçon avant de retrouver le village de La Palme que l’on devine au loin. Ca y est, enfin le parking et c’est avec un grand soulagement que je pose ma monture … Une dernière restauration locale agrémentée de Muscat et Grenache.. avant que je salus mes amis et que je file tant bien que mal voir le toubib …

… et pendant ce temps, Bruno le trappeur raconte :  » … Après le premier ravito, nous décidons donc de partir avec Jérôme et Chris sur le 55km… Nous perdons Jérôme à la bifurcation du 35/55km, trop pressé de rouler en peloton. Impossible de le rattraper pour lui indiquer son erreur… Nous poursuivons donc à deux avec Chris la trace du 55km, la partie la plus dure commence alors sur les crêtes avec un vent énorme. Après un stop graissage du jeux de direction sur le spad de Chris, nous continuons. Déjà 30km mais le plus dur reste à faire… Après une superbe descente engagée et un passage à gué immergé (mi-cuisses), toujours le vent, des rochers et des montées… Stop rapide au deuxième ravito, encore 3km de montée avant enfin de redescendre en vue de l’autoroute. C’est la que je perds Chris, poursuite sur le bitume en logeant l’A9, puis le village de la Palme est en vue. »

Malgré cette météo perturbante et ma violente chute, superbe rando bien physique sur un parcours revisité de toute beauté tracé en sens inverse cette année pour l’occasion. Bravo à l’organisation et à la prochaine surement !

la galerie photo complète les traces GPS :  37 km 55 km

Nb : De retour toubib + radio …. Grosse entorse agrémentée d’un arrachement osseux coté scaphoïde. Bilan attelle + repos obligatoire 🙁

Nocturne à Buzet

Le parking est déjà quasiment complet quand nous arrivons au centre de la foret de Buzet ce samedi 31 mars, il est 19heures. De nombreux riders sont aux préparatifs et installations diverses, d’autres à l’apéro…  bref, il règne une joyeuse ambiance pour cette édition 2012 de la bête noire ! Rapidement garés, nous retrouvons Thierry et Antoine suivis par Benjamin ainsi que les Dark Cadors en la présence de Rémi et d’Eric. Sauf Marc manque à l’appel, forfait de dernière minute, il n’a pas pu être remplacé. Sans trainer, passage auprès de l’organisation pour récupérer les consignes, les roadbooks et un … spaghetti (encore !) qu’il va falloir balader entier dans la forêt… Pendant que j’en termine avec la préparation des roadbooks, Bruno fignole les éclairages puis tout le monde s’active pour … l’apéro tropical!

Punch maison du trappeur, accras de Thierry, bref rien ne manque pour une belle soirée sous les étoiles. Il est déjà 20h00 et les premières équipes s’élancent, les Dark Cadors particulièrement motivés et déguisés (voir photos) partent devant. Derniers réglages pour nous et hop, c’est déjà notre tour, go pour les ONVOAKEDAL ! Les premières images du road book permettent d’affiner, comme dab, la synchro de l’équipe. Il fait encore jour dans la forêt et les pages défilent sans histoire. Quelques regroupements aux gré des calculs de cap à la boussole et des indices sont l’occaze de jardiner dans les fourrés à la recherche de .. pas grand chose d’évident. Les diapos se succèdent, la nuit devenue bien noire est maintenant toute illuminée de lucioles qui s’affolent un peu partout. A mi rando, diapo 66, c’est l’heure du ravitaillement bien garni.

Copieusement rassasiés, nous amorçons la deuxième partie du périple par une petite nav suite aux indications de notre guide « Ben » ayant côtoyé seul à seul la bête, si si… « J’ai pas tout compris mais …faut aller ici, au point 70 pour retrouver la chronologie du roadbook… ». Ok, un petit coup de boussole par le trappeur, cap 90° et hop, voilà la route et le fameux point 70. Le comité d’accueil nous propose de troquer notre spaghetti par un œuf vide qu’il va falloir ramener entier à l’arrivée …. bon ! Petite hésitation puis nous reprenons la nav suivant les indications du roadbook : 71,72 ….. Les diapos s’enchainent et bizarrement, nous nous retrouvons particulièrement bien seuls sur ce second tronçon du parcours. Toujours à la recherche d’indices, nous constatons que dans la précipitation nous avons zappés deux balises indiquées sur la carte (C1 & C2) ce qui expliquent l’avance prise par rapports aux autres groupes. Malgré l’insistance du trappeur qui souhaite rebrousser chemin, nous décidons de continuer ainsi sur la suite du parcours, tant pis ! Encore quelques énigmes, quelques calculs tordus de cap à la boussole et nous voilà enfin en vue du parking après 20km environ et quelques 3 heures de roulage en forêt.

Il est 23h15 lorsque nous arrivons sur le parking encore bien garni. Restitution des indices et de l’œuf entier puis un dernier ravitaillo avant de …. casser la graine comme il se doit, histoire de se remémorer cette virée nocturne à Buzet. Les Darks Cadors arrivés justes avant nous sont attablés eux aussi ! Et encore une bête noire de vaincue même si au niveau des indices nous avons encore une bonne marge de progression … A noter la première nocturne pour Thierry et une prise en main très efficace de Tonio au roadbook, bravo les gars & bonne nuit à tous sous les étoiles !

La galerie photo complète La Trace GPS

VTT en fête à Bouconne

A l’occasion du salon du VTT sous le slogan « Faites du VTT », les habitués et les curieux avaient rendez vous ce dimanche 18 mars à la base de loisir de Bouconne pour l’évènement toulousain devenu incontournable. Sous l’impulsion de Yves et du staff de VTT31 au complet, l’affaire est maintenant bien rodée.  Pré-inscription pour éviter l’attente, les bouclards Toulousains ont répondus présents (Jolly Cycles, Culture Vélo Blagnac, Colomiers, Vertical Bike…) , certains équipementiers comme Mavic sont aussi de la partie sans oublier la station de lavage bien pratique et enfin la météo restée clémente, ce qui ne gâche rien. Et puis, infos de dernière minute, Franck Parolin (vice champion du monde de descente) et Anne Caroline Chausson (Championne Olympique et du monde …) sont présents sur la salon et doivent participer en fin de matinée à une randonnée en compagnie des vététistes locaux.


Quand j’arrive, Rémi et Christ sont déjà aux réglages et prêts à partir pour les premiers tests (Look 986 et Orbea Occam), ça démarre fort. Pour ma part, un petit détour sur le stand Jolly Cycles et me voila avec un Spé Epic 29p entre les jambes. Go ! pour ce premier tour sur le circuit de tests. Nous voilà tous les trois, à fond sur ces sentiers joueurs pour une boucle de 5 km environ, alternant du roulant, du joueur et quelques passage techniques bossus, histoire de vérifier ce que valent nos montures d’adoption ! Même si Christ semble à l’étroit sur son look visiblement un peu court, Rémi est aux anges sur son Occam et pour ma part, l’Epic 29p me surprends agréablement par sa nervosité et son rendement impressionnant !

C’est déjà les stands pour ce premier test presque trop rapide ! A peine descendus de nos machine, voilà les copains qui pointent le bout de leurs pédales impatients de tourner quelques manivelles. Guilhem, Nico mais aussi Bruno et Jérôme venus directement en VTT, bravo les gars ! Après un petit quart d’heure d »hésitations et de réglages, nous voilà tous « ready » pour un nouveau tour du circuit. Je suis cette fois doté d’un Zesty, histoire de vérifier ce que Lapierre propose dans sa gamme All-Mountain 2012. Nico armé de l’Orbea Occam est comme un gosse devant son jouet de Noël tandis que Bruno et Jérôme préfèrent rouler sur leurs montures habituelles. Sur un terrain plutôt assez gras, nous avons droit à quelques glissades savamment rattrapées ainsi qu’une superbe levée de chevreuil en lisière d’un bois au passage éclair de Christophe sur son Epic 29 pouces, que du bonheur!

Après le passage sur les bosses et la photo de famille, c’est déjà les stands ou il y a maintenant foule. Pendant que Jérôme et Bruno nous quittent pour rentrer, chacun repart pour une nouvelle séquence. J’opte enfin pour un test du fameux Occam… Ne trouvant plus, brusquement, mes copains de jeux, j’embraye pour une nouvelle boucle de 5km, en solo, sur ma machine de guerre. De la balle, ultra léger, top nervosité et une sensation qui frise la perfection sur ce bijou haut de gamme. A peine revenu de ma mini croisade, je retrouve Thierry terminant un test Lapierre. Il est déjà 11 heures et la fameuse rando en compagnie de Anne Caroline et Franck se met en place. Alors que visiblement, les copains sont encore en train de tester de nouvelles machines, en compagnie de Thierry, ni une ni deux, nous décidons de rallier la randonnée qui démarre gentiment. Le cordon des vététistes est allongé lorsque nous rentrons dans la foret sur la trace du circuit 2. Nos hôtes de marques se mêlent au groupe qui s’allonge, vire, tournicote entre singles boueux et passages ludiques. Au télégraphe, nous enquillons le monotrace descendant puis remontant, histoire de varier les plaisirs sans trop s’éloigner de la base. La balade se poursuit ainsi encore dans une ambiance sympathique et détendue. Il est déjà midi, l’heure pour nous d’écourter notre virée pour rentrer directement à l’écurie, ravi d’avoir partager ces derniers moments en aussi bonne compagnie.

Arrivée à la base de loisirs, le temps de rendre à regret l’Occam, de saluer Alain Jolly et les potes encore présents et voilà encore une belle matinée magique qui s’achève ! merci à l’organisation, aux bénévoles, aux bouclards, mécanos … qui font le succès de cet évènement qui mérite plus que jamais son slogan « Faites du VTT à Bouconne ! »

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