4 jours en Turbo Levo SL COMP …

Petit retour sur 4 jours de tests ou plutôt de … singles, de passages engagés, de régalades pour voir ce qu’il a dans le ventre ce fameux Turbo LEVO SL sur mon terrain de jeux favori , la Clape à Gruissan 😉 .

Dés le mercredi, je passe chez Jolly Cycles qui m’ont gentiment préparé un superbe Turbo LEVO SL COMP de test pour ce long bon week-end sur la côte méditerranéenne. J’embarque la bête et les conseils d’Alain au passage, Go !

Les Ayguades, jeudi aprem, le soleil est au top, pas un souffle de vent, parfait pour débuter les festivités ! Sur les premiers tours de roues, la prise en main est naturelle et quasi immédiate. Le cintre, la position, tout est nickel. Je me sent bien à l’aise, je vais pouvoir ainsi me préoccuper à dompter le bestiau ! D’entrée, sur les sentiers bien calcaires de la Bédarde, la géométrie du vélo et son poids rends les appuis précis et vifs. Sur  les premières monotraces en sous bois, le vélo est fougueux comme un Stump des belles années. Juste l’assistance dans les relances se fait quelque peu attendre et du coup dans le bon braquet, la fréquence de pédalage doit forcément compenser. Dans ce premier ride, j’apprivoise ainsi gentiment la bête, retrouvant les sensations d’un musculaire doté d’une assistance ajusté dont le bruit du moteur perturbe un peu au départ avant de (presque) l’oublier. Étonnamment, après 20km et 450m de D+, je reviens de ce premier ride bien en cannes, gavé de sensations et de plaisir, avec en prime, une autonomie restante tout à fait honorable de 50 à 60 % coté batterie.

Après une nuit de recharge de batteries…, je décide d’amener le SL plus haut, dans les grands espaces. En ascension de la Vigie, la longue montée s’opère à son rythme, seul le dernier mur que je passe habituellement sera franchit à pieds. Après la pause drone sur le plateau, j’attaque la dévalade en balcon, dans les graviers, où je retrouve un VTT sûr, bien en place et facile à piloter et à relancer. Je termine le ride sur les singles joueurs de Tintaine ou le SL semble déjà chez lui, à la maison alors que j’alterne entre les modes Eco, Trail et quelques rares passages passés en mode Turbo. Si la bête semble toujours en redemander, quelle belle régalade !

Pour ce 3iéme et ultime round de test, je décide d’amener un peu plus le vélo dans ses retranchements en passant sur la quasi totalité du parcours en mode Turbo. Les relances sont alors plus franches, les passages plus saillants et le vélo se comporte toujours très bien, très vif comme dans mes premiers ressentis. Au final, après 24 km et 500m de D+, je retrouve l’écurie avec + de 40 % de batterie, ce qui reste encore tout a fait correct comme si le SL en voulait encore…

Bref, vous l’aurez compris durant ces 4 jours non stop entre singles tournicotants et endiablés dans la caillasse cassante comme dans le roulant, je me suis largement fait plaisir sur un destrier étonnant à plusieurs égards. Par sa vivacité, son agilité et sa légèreté incontestable, je me suis surpris par instant à réviser mes gammes musculaires même si en limite de puissance au pédalage, l’assistance veille et n’est jamais très loin pour assurer le final ou la relance d’après. Superbe machine que je vous recommande d’essayer avant peut être de craquer et qu’importe qu’on vienne du VTT classique ou du VTTAE … 

Merci Alain et Jolly Cycles pour le prêt, la préparation et les conseils avisés. A bientôt !

 

Retour en Sierra de Guara

guara
Il y a plusieurs mois, Bruno proposait un retour en Sierra de Guara, 5 ans après le 1er épisode Vttescapade. Ce 07 octobre, nous y voilà ! Bruno absent, en ballade du côté du soleil levant, une bande de riders se prépare à taper du caillou et voir du pays …

Un premier convoi en mode roots-éclaireurs s’échappe le jeudi soir pour planter limg_1232e van du coté d’Arcuza. Après une bonne nuit réparatrice, au petit matin soit vers 9h50… Stéphane entraîne Fred et Philippe dans une superbe boucle au départ de Las Bellostas en mode «je vais n’importe où et je vois après», histoire de s’acclimater des lieux. Entre le lit du Rio Véro, un passage en rappel, la tentative de remontée directe de la falaise (sans succès) et la traversée de villages en ruines dont le superbe Bagueste, notre trio jardine copieusement durant 35km et quelques 1000m de D+ dans de magnifiques champs verts clair garnis de ces fameux coussins de belle-mère… (la trace gpx)

Pendant ce temps, sur la route ce vendredi, fin d’aprem en compagnie de Rémi et Renaud, nous retrouvons à la nuit tombée nos 3 riders-éclaireurs prenant une mousse à la terrasse du gite Meson de Castellazo. Sans nous faire prier, c’est devant un succulent civet de sanglier agrémenté de pates et arrosé d’un rouge local que la team accueille le dernier rider manquant, Yann, histoire de se projeter cette fameuse journée « full ride » du lendemain. Pierre, le tenancier des lieux nous recommande une trace ambitieuse et bien physique avec excusez du peu : 3 des descentes de l’Enduro World Series 2015: Ainsa Zona Zero… Même si cela semble génial, je sens alors que perso ça va être terrible …

Plein nord sur Ainsa
img_3774Après une bonne nuit de repos, quelle belle première surprise lorsque découvrons la nature qui nous entoure. Les montagnes de la sierra se découpent dans un ciel tout bleu alors qu’au premier plan les oliviers baignés dans la luminosité matinale se perdent à l’horizon dans la brume, On y est ! Le petit dej s’apprécie sous le soleil rasant avant que s’activent les préparatifs. D’abord les riders et leur bardats, protections, la trace du parcours à charger dans les GPS, les spads à fignoler et enfin les picnics qui doivent trouver une place dans nos sacs bien remplis… La photo de la Team lance les festivités de cette sacrée journée, il est 09h30… Go !

Nous filons sur le bitume pour s’échapper du gîte, face à nous, la chaîne des pics annonce la couleur !img_1352 Nous traversons la route et prenons la piste en direction de Santa Maria de Buil dans un décor lunaire. Ca grimpe rapidement histoire de chauffer les organismes puis nous basculons vers une première belle dégringolade qui donne le ton de ce qui nous attend. Sur de belles pistes empierrées, les cailloux claquent sous nos roues. Nous traversons quelques zones boisés d’oliviers avant d’onduler sur des singles descendants à la fois techniques et en devers dans un cadre naturel et minéral de toute beauté qui n’est pas sans rappeler les states. Si quelques pierres volantes viennent heurter ma cheville et l’avant-bras de Philippe, quelques lingettes réparatrices plus tard, ça repart de plus belle. L’ascension en deux temps de la crête surplombant la vallée d’Ansai se mérite entre les grandes dalles à franchir et les tournicotis entre les chênes. Dans notre lancée, nous oublions même la bifurcation histoire de rajouter un peu de D+ et profiter pleinement de cet instant de pur VTT. Sublimé par un point de vue magique, nous plongeons alors vers la deuxième grande descente de la journée vers Sarrastano. Le grand devers sous les rampants laisse place à une belle monotrace caillouteuse tout en épingles et img_1488marches à franchir. Il faut être vigilant, garder de la vitesse et piloter fin. A ce jeu, Fred et son Fat assurent le spectacle, suivis de Steph, Renaud, Yann et Rémi pas en restes. Derrière les jeunes loups, Philippe n’est pas loin,  et moi … je ferme la marche. Les Spads et les organismes sont bien éprouvés sur cette dégringolade de quelques 250m de D- en quelques minutes. C’est d’ailleurs sur le final que je chute sans gravité sur une marche piégeuse, mon vélo manquant de dévaler quelques dizaines de mètres plus bas, juste stoppé net par un buis planté au bon endroit ! Ouf, à peine remis de mes émotions, voilà Philippe stoppé net à son tour lors du passage d’un rio à sec, son dérailleur arrière hs ! Après vérification, celui-ci a cédé brusquement. Nous décidons alors de bifurquer vers Ainsa à 5 kilometres pour tenter une réparation. Passage rapide du LP en SingleSpeed et nous voilà sur le bitume en direction de la civilisation. Il est 13h30 quand nous rentronsimg_1478 dans Intersport, espérant trouver un mécano/dépanneur fou ! 25 minutes plus tard soit 5 minutes avant la fermeture du magasin, le spad de Philippe est réparé, réglé prêt à en découdre, génial ! Nous profitons de la pause technique pour faire également la pause repas et nous alléger de nos paniers…
C’est pas tout ça, l’heure tourne et nous n’avons même pas fait la moitié de la trace … Après une longue transition sans trop d’intérêts, nous retrouvons le relief et une belle bosse sur bitume. Je sens la fatigue me gagner, le final risque d’être rude. Steph m’accompagne sur cette longue ascension vers Sieste (hé oui) jouant de la poussette, de l’encouragement. D’en haut et après une bonne recup, c’est repartit pour une portion terrible en remontée vers Morcat. La piste est empierrée à souhait et sous le cagnard, les 400m de D+ semblent ne jamais se terminer. Enfin, la bifurcation vers la troisième grande descente de la journée est en vue. Elle est de loin la plus technique. Mes copains de jeux passent devant et compte tenu de ma fatigue accumulée, j’assure un maximum sur cette descente de quelques 450m de D- non stop. Enfin, le bas du rio est en vue sans encombre et intact. Un peu de jardinage pour retrouver le véritable trace, un petit portage histoire de… et nous retrouvons une large piste montante serpentant le long du Rio débouchant sur la route de Ainsa. Ne reste alors que 6 km pentus sur le bitume pour retrouver enfin le gîte et en terminer. Il est 18h30 quand  je lâche ma monture et m’affale sur un banc pour partager une mousse bien fraîche avec les copains. Le mode recup passe alors sur «On». La soirée s’éternisera autour de quelques T-Punchs, tapas locaux et charcutailles diverses sans oublier la paella géante de notre aubergiste, histoire de booster tout le monde en se remémorant cette journée fantastique. (la trace GPX)

El Rio de Véro.
Les jambes sont bien lourdes au réveil ce dimanche matin lorsque nous rejoignons la table du tdej. « Je vous propose une trace roulante, faisable en 3 heures histoire de ne pas rentrer trop tard, rien à voir avec celle de hier » argumente Pierre en nous servant un bon café chaud. Dois-je le croire, ais je vraiment le choix ???  Sans trop réfléchir, c’est repartit dans les préparatifs et nous décollons sans les picnics et sans Yann ce matin cette fois vers 09h00 pour cette fameux et ultime ride. Depuis le gîte, un premier sentier nous met rapidement dans le sujet. Nous ondulons ensuite plein sud sur de larges pistes empierrées puis basculons sur la grande descente gravillonnée plongeante vers le fond du canyon. Moment magique entre glissades dans les graviers et ces gros galets d’ardoise qui claquent sous les passages de pneus. Bien entendu, les fous furieux s’en donnent à cœur joie dans de superbes séquences de pilotage et de prise de vitesse. La sensation de profondeur tout en bas marquée par une température radicalement en baisse est vite oubliée lors de la remontée sur l’autre berge et du passage en balcon au-dessus du canyon, l’instant est magique. Nous rejoignons le village pimg_1571erché d’Almazorre dominé par son église préservée. Depuis la traversée du village nous retrouvons un single empierré remontant jusqu’à la place du superbe village de Lecina.  La longue ascension se poursuit jusqu’à Betorz qui marque un joli passage en balcon suivi d’une dévalade de toute beauté dans les buis et les feuillus. Il ne reste plus qu’à reprendre plein nord en retour vers le gite pour en terminer (difficilement pour moi) de cette superbe boucle de 33 km et quelques 800m de D+. (La trace GPX)

Epilogue
Dernière séance de restauration avec les copains sur la terrasse au soleil avant de plier bagages savourant encoreimg_3867 ces derniers moments d’un week-end bien rempli, éprouvant mais grandiose. Merci à tous pour le partage, l’ambiance, les encouragements et les taquineries qui motivent et permettent de s’accrocher… Merci Bruno pour avoir lancé l’idée (dommage que tu n’ai pas pu être de la partie), c’était top en tout point de vue, météo, traces…  Gros coup de chapeau à Pierre du Gite Meson de Castellazo pour la qualité de son accueil et de ses prestations !
A très bientôt , c’est certain et …  Viva Espana !

 La galerie photos complète              Vidéo de Philippe             Vidéo de Gilles   

L’aventure selon We-Van !

adventureWe-Van, leader de la location de campervans en France lance Drive Your Adventure, une campagne d’expéditions  itinérantes en van. Sa première édition, Exploring Europe 2016, est un road trip unique pour vivre une grande aventure hors des sentiers battus. Les créateurs de We-Van, Augustin Bouyer et Joseph Teyssier, offrent l’opportunité à un équipage  sélectionné de prendre la route « all inclusive ».

« Avec Exploring Europe 2016 nous voulons proposer une expérience de voyage atypique et méconnue à bord d’un van aménagé. En couple ou entre amis, simples baroudeurs ou sportifs avertis, l’expédition est ouverte à tous » expliquent ces deux jeunes entrepreneurs, aventuriers dans l’âme.

 Toutes les infos, les photos et plus encore sur http://driveyouradventure.com/

 

Bandas de cubanos

cubanosPetite escapade ce jeudi avec Eric juste avant nos premiers mojitos de la journée. Sur une trace improvisée et bien ensoleillée, dans une eau à bonne température, nous avons fait tourner les jambes avant de passer aux choses sérieuses suivant le rythme local en vigueur…       Hasta la victoria siempre !

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