Le printemps de Lilian

 

pict00941

7h10, rendez-vous au péage de Narbonne ou je retrouve Thomas, fin prêt, nous prenons la direction de La Palme proche de Sigean. A l’approche du lieu de rdv, le panorama des salins devant le soleil levant préfigure de l’ambiance et des paysages à venir. Nous voila donc au camping ou nous retrouvons Jean Claude. Inscriptions, un petit café, récupération des plaques, et c’est partit !
Le balisage est simple et efficace, les petites routes et chemins se succèdent jusqu’à l’autoroute que nous traversons rapidement. Subitement, les choses changent et nous plongeons brusquement dans la garrigue et les sentiers de rocaille. Déjà le soleil tape dur, le parcours est technique et piègeux. Nous grimpons vers le plateau de Castel surplombant le village de Treilles devant les éoliennes étrangement statiques, hé oui, pas de vent ce matin, quelle chance !
Sans flâner, nous plongeons dans de larges combes par des singles en pleine garrigue face à l’étang de La Palme et ses marais salants. Le spectacle est de toute beauté et nous nous arrêtons quelques instant pour figer ces moments de quelques pauses photos. Nous enchaînons, descentes techniques, virages engagés dans un lit de cailloux avant d’arriver au premier ravitaillement ou Jean-Claude nous attends déjà (il avait pris un peu d’avance lors de la pause photo…). Après les traditionnels abricots secs, carrés de chocolats et  tartines de pâté bien local, nous reprenons ce superbe tracé. Une montée infernale empierrée nous rappelle que le ravitaillement est derrière nous, il faut grimper… Le soleil est maintenant bien haut et chaud, on se dirait en plein été dans la Clape ! On ne se lasse pas de ces passages entre fusains, bruyères et ces belles séquences de bosses et de raidillons qui semblent n’en plus finir !
La vue est toujours aussi sublime mais attention de ne pas perdre la trace dans les cailloux et parfois les gros rochers qu’il faut franchir à pied. Notre trio s’étire quelque peu et Thomas visiblement en grande forme après son escapade martiniquaise, nous lâche dans un rythme plus soutenu. C’est donc tous les deux avec Jean Claude que nous arrivons au second ravitaillement ou nous retrouvons encore le pâté et … sieur Fitou ! Nous voila sur la dernière portion plus roulante et malgré une crevaison lente nous dévalons  la dernière difficulté du parcours: un bel abrupt suivi d’un single encaissé dans un petit canyon. Nous longeons l’autoroute avant de nous engouffrer dans un tunnel qui nous ramène dans les vignes qui encerclent le village de La Palme.
Il est temps d’arriver, mon pneu avant se dégonfle et les crampes me titille les deux cannes. Heureusement, c’est sans compter le soutien de  Jean-Claude qui me motive pour finir ensemble cette superbe rando de 40 km, 900 m de dénivelé positif  …. après 3h30 d’épopée. Une dernière halte à l’apéro au muscat et au grenache avant de rentrer …
Je confirme, le Printemps de Lilian est une superbe escapade VTT  à faire absolument. Tout y est réuni : ambiance, organisation, et surtout un parcours de toute beauté à savourer sans modérations !

<<La trace GPS du 40 km >>

pict00891

 pict00951

La Bête Noire

En ce samedi 29 mars, c’est un rendez-vous VTT inhabituel qui nous attends à …20h15 forêt de Buzet pour la fameuse Bête Noire !
La nuit est déjà bien noire quand je retrouve sur le parking de la forêt : Francis, Gael, Fabrice et son pote Christian, Eric, Remy, Christian sans selle et encore un autre Christian qu’on ne présente plus, «le Deschard». Bref, 9 joyeux lurons, bardés de lampes frontales, supports de roadbook, bien emmitouflés, décidés d’entamer cette folle expédition nocturne. Nous nous répartissons en deux équipes lors du pointage avant le départ. On apprends alors que nous ferons deux circuits différents. Pas le temps de refroidir ou de réviser le roadbook, on nous appelle sur la ligne de départ. Je fais partie de l’équipe des Nyctalopes (ceux qui voient la nuit) composée de Remy, Francis, Fabrice, Christian et votre serviteur. Dés le debut, nous rentrons dans le vif du sujet, hésitations sur les interprétations de « huttes » du roadbook. Francis devant ouvre la route ou plutôt le chemin, les autres suivent … comme ils peuvent. Rapidement, la pénombre se remplie de lucioles en mouvement. Ces lucioles, (les groupes de vététistes) tournent dans tous les sens à la recherche des premières balises,  ça grouille, ça discute, bref c’est un sacré b…..

labete

Puis, Remy prends les choses en main et après les premières balises trouvées laborieusement, nous nous détachons des nids de lucioles parmi lesquelles, nous croisons une dernière fois le groupe «vol de nuit» de nos collègues ASAF. Tchao, tchao, à tout à l’heure… Nos lampes éclairent tant bien que mal les 20 mètres devant nous. Le sol est meuble mais roulant, il ne fait pas trop froid et surtout, il faut veiller à ne pas perdre le groupe. Dans la nuit, plus de reliefs, les obstacles sont perçus au dernier moment, c’est une ambiance particulière, étrange. De plus, les indications du roadbook sont farcies d’énigmes, de questions, et observations, bref une rando très spéciale. Nous tenons un rythme d’enfer, Remy analyse le roadbook, nous indique la direction, Francis, contrôle et confirme sur son roadbook et Fabrice assure le pointage kilométrique avec son compteur qu’il remet sans cesse à zéro (un vrai métier). Nous autres deux, avec Christian,  on suit, c’est déjà pas si mal ! Nous arrivons au premier ravitaillement , lieu du premier contrôle. Nous avons 7,4 km au compteur en 1heure et demi …. Coca , pain d’épices et nous repartons en croisant  encore des lucioles apparemment  perdues, c’est le jeu… le tracé est ludique et le second contrôle et ravitaillo arrive assez rapidement, à 14 km du compteur de Gael. Les balises sont plus espacées, Remy et Francis maîtrisent un max, on double même des groupe de lucioles dépitées . Nous finissons enfin le circuit des 20 km attiré par le bruit du groupe électrogène et … une odeur de vin chaud. Le temps de poser pour la photo souvenir et se restaurer quand les « vol de nuit » arrivent et nous racontent leurs aventures visiblement plus hardues que notre trip. Ils ont eu un mal fou à trouver une des premières balises et n’ont fait que le tiers du parcours faute de temps….  Dommage, mais la balade était malgré tout de toute beauté. La Bête Noire, une rando qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie de vététiste. Bonne nuit à tous et a très bientôt .

les résultats officiels –    << La trace dans GoogleMap >>

img_26861 img_2684

Sortie Club ECL à Saint Joseph (972)

Quelques infos des copains martiniquais du club ECL et de leurs dernière sortie du coté de Saint Joseph.

Une superbe sortie de plus de 3 heures en plein coeur de l’ile aux fleurs.
A découvrir si vous êtes de passage sur l’ile prochainement.

N’oubliez pas la compet Vtt de la sucrerie à Petit Bourg le 29 mars !!!!

profil

La trace des la sortie est disponible ICI  <<TRACE>>

 

Contactez Kristian Bernard du club ECL pour plus de détails sur les sorties sur la Martinique : (0696 45 01 40)

La Clape par l’hospitalet

Impossible de sortir en bordure des marais salants avec un vent de 80 km/h !!! c’est donc une virée au coeur de la Clape ce lundi de Pâques à  l’abris des rafales, enfin espèrons … Vers 09h, je prends donc la direction de l’Hospitalet par les chemins de pierres. Rapidement, le dénivellé m’entraine vers les hauteurs ventées ! Après une portion de bitume et dans les garrigues, voila l’Hospitalet et son domaine viticole imposant. Je déniche un chemin entre deux grandes vignes, direction le Coffre de Pech Redon que j’aborde sous la violence d’un souffle vif du Nord Est. Le parcours est sublime, je contourne le mont de Figuières à la recherche de ma trace GPS qui semble emprunter un parcours plutôt propice aux chèvres qu’aux VTT… Je traverse la grande garrigue de Figuières cherchant en vain une trace vers l’ouest.

Devant la vue de l’étang de Bages et face à  la cathédrale de Narbonne, je déniche une superbe single qui descends vers le Roc d’Argent ; une trace étroite, technique, gavée de cailloux, racines et pièges de toutes sortes. C’est chaud par moments mais ça passe et après 3 km de sentier, je déboule enfin sur la petite route en bas de la chapelle d’Auzil très fréquentée en ce week end de Paques. Je décide de rester sur cette portion goudronnée qui serpente à l’intérieur de la Clape et qui me ramène aux Ayguades après 1h51 , 25 km et quelques 550 m de dénivellé.

<<Trace GPS dans google Map>>

img_2669

img_2671