Virée Automnale à Bruniquel

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Même pas peur, malgré un ciel menaçant, d’affronter les reliefs de la région de Bruniquel et des gorges de l’Aveyron. Devant, ce qui semble être la petite salle des fêtes du village, nous retrouvons la team au grand complet, motivés pour cette sortie bien loin de nos contrées habituelles. Quand nous arrivons, Jérôme, Bruno et votre serviteur, Steph et Rémi nous attendent, suivent Jean-Claude et Christian. Enfin, Laurent et Vincent arrivent dans la foulée. Tout le monde s’affaire, montage des spads, ravitaillements, sandwich pour certains, préparation des APN pour d’autres.., de la vidéo et des GPS (au nombre de quatres, nous ne devrions pas nous perdre !)
Vers 13h20, nous entâmons notre rando par la montée vers «Larroque» sur une petite route goudronnée qui nous permet de rentrer progressivement dans le vif du sujet. Au hameau «les Nouals», le bitume cède la place à un singletrack empierré, un avant goût de ce qui nous attend, plus haut… Le cortège des bikers s’allonge mais tout le monde suit à son rythme sans réelles cassures. Une belle première descente rocailleuse et piégeuse nous entraine jusqu’aux berges de la Vére. Nous nous frayons un chemin sur la rive droite par un sentier ludique entres chênes verts et buis sauvages avant de se retrouver, au niveau des moulins bas, face à la … rivière, bien haute en cette période de l’année. Le gay annoncé n’est pas réellement franchissable, du moins, cela ne tente personne du groupe ! Nous rebroussons chemin pour prendre plus au large sur la variante de Bruno.

A Saint-Martin, nous grimpons vers Mespel par un sentier varié chargé par endroits de pierres, de feuilles et de portions bien glissantes ou l’adhérence est parfois plus que limite sous nos crampons. Quelques poussettes plus loin, nous rejoignons le bitume avant le village, nous croisons quelques chasseurs et … une biche semblant jouer à cache-cache… Ca grimpe encore, et toujours plus haut, arrivés en limite de la forêt domaniale de Grésigne, nous bifurquons à Puech Ayrol sur un singletrack descendant gavé de racines et de feuilles dans lequel Stéph, Laurent, Rémi et Vincent s’en donnent à cœur joie. Derrière, le reste du groupe assure tranquillement ou presque …Bruno nous offre une superbe cascade en « live » sur une portion pourtant pas des plus terribles. On rétablit la monture et le cavalier avec une potion magique, secret du druide Christianix et nous repartons. En contrebas, nous traversons une série de ponts glissants sur le ruisseau «l’Audoulou», passage devant la Fontaine, puis malgré quelques hésitations de Garmin, portage de vélo sur une portion escarpée qui nous remonte vers le haut de la forêt. Nous rejoignons alors la route forestière, très roulante dans un premier temps, puis qui grimpe encore dans la forêt de Grésigne, jusqu’aux » Abriols », point culminant de notre périple. Dans cette montée interminable de plus de 3km, le groupe s’étire encore avec nos grimpeurs fous devant et nous autres en fin de peloton. Le ciel toujours aussi bas annonce une tombée de la nuit imminente, nous sentons bien qu’il ne va plus falloir trainer en chemin. Nous amorçons alors une descente infernale vers l’arrivée. Une portion de bitume pour se refaire les jambes et le souffle puis, à «la palme», descente d’enfer dans les pierres dans une combe qui s’achève en goulet resserré. Les descendeurs fous avalent cette portion très technique dans une allure à en faire pâlir plus d’une chèvre alors que derrière les moins téméraires finissent … à pied. Enfin, c’est la terre ferme ou plutôt le goudron de la route qui nous ramène vers Bruniquel qui s’endort tranquillement. Il est temps d’arriver, le château « du vieux fusils » eclaire la vallée… enfin le parking. Bravo Garmin pour cette superbe trace variée, merci aux copains pour cette belle escapade VTT. De l’avis de tous, un spot à redécouvrir aux beaux jours …

<<<Trace GPS>>

Du vrai VTT ce jeudi midi !

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Jean-Claude nous avait promis une sortie originale … nous n’avons pas été déçu … dommage pour les absents, ils ont ratés un superbe épisode des sorties vtt du jeudi midi !
Notre guide ouvrant la voie, nous prenons la direction de la clinique du Cabirol et bifurquons dans le parc ou quelques chemins sympathiques annonce déjà le reste de la sortie.. Puis, un peu de bitume et de passage piétons dans les lotissements de Colomiers avant de passer la voie ferrée, puis sous la voie rapide en direction de l’ancien circuit de motocross… rapidement, nous atteignons les berges de l’Aussonnelle dans des paysages ressemblant étrangement à Bouconne. De longs chemins roulants suivis de singles quelque peu gras dans les sous bois nous amène jusqu’au passage Saint Jean, lieu bien connu de nos traces Randoblique 2006 & 2007. Le parcours est splendide, du vrai VTT comme on l’aime. Jean Claude nous entraine encore plus loin sur quelques bosses boisées dans ce lieu qu’il connaît pas cœur. Du vrai bonheur ….à l’état pur !
Le retour s’effectue par le même chemin avec une halte salutaire chez Jean-Claude pour une station de lavage attends nos spads et un ravitaillo salutaire improvisé (voir photos). Nous reprenons la trace retour ver la Barigoude à une allure soutenue pour cette sortie d’un autre type des bords du Touch. Une alternative intéressante à confirmer avec de nombreuses variantes possibles…  BRAVO et merci jean-Claude !

<<< Trace GPS >>>

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Le vert luisant des lampyrapedales

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Ce Samedi 8 novembre 2008, à partir de 19 heures, subitement, le petit village de Lasserre a vu arriver un cortège ininterrompu de voitures convergeant vers la salle des fêtes…avec à leurs bords, une horde de vététistes lumineux et déguisés (plus de 350) prêts à affronter la nuit …
les « lampyrapedales », arrivés vers 19h30 font rapidement sensation devant tout cet attroupement :
– Bruno le trappeur, défile sur son étrange spad avec sa frite chevaleresque…
– Christian, le retraité golfeur a équipé sa monture d’un phare de stade de foot avec une batterie de tracteur de golf ….
– Claude arbore sa belle halogène bricolée sur la casque
– Daniel, tel un spéléologue a bien du mal à enfiler son casque…
– Laurent, propose toute une collection de lampes en tout genre
– Et votre serviteur, surnommé Jésus pour l’occasion, j’assure le repérage avec ma guirlande bleue .

Nous récupérons rapidement deux roadbook, puis après une longue attente , c’est enfin le départ à 21heures06 précises.
Bruno assure l’éclairage avant, juste derrière je fais la nav. Puis viennent Laurent qui valide les distances suivi par Daniel et Claude. Enfin, confirmant les interprétations de navigation, Christian ferme le convoi.
Les images sur le roadbook défilent et il faut vite se mettre dans le rythme sans louper les points de passage. Une partie boueuse nous met dans l’ambiance puis c’est la remontée vers Bouconne. Quelques hésitations sur la direction à prendre, on croise d’autres groupes qui cherchent aussi leurs chemins … le ballet des éclairages commence dans l’obscurité totale !
Notre groupe s’étire, d’autres vététistes s’intercalent dans un long défilé le long d’un champ particulièrement gras et difficile. Très fréquemment, il faut vérifier si tout le monde est bien là en appelant les copains. Nous arrivons à la lisière de la forêt avec une traversée de rivière, les uns derrière les autres sous l’œil vigilant de membres de l’organisation… Nous enchaînons alors les portions en singles dans Bouconne, le système des consignes sur le roadbook semble rodé mais … c’est sans compter sur une belle confusion de ma part qui nous entraîne dans un semblant de chemin en devers dans un champ de fougères. Nous persistons jusqu’à ce que le passage ne soit plus possible. Demi-tour sur nos pas afin de retrouver la bonne trace. Nous repartons rapidement et cette fois, les erreurs sont vite oubliées. Nous rattrapons certains groupes qui semblent égarés. Il est vrai qu’avec notre éclairage de feu, on ne passe pas inaperçu. Mes guirlandes bleues aussi se voient de loin et à chaque fois que je croise un autre vététiste, on s’exclame « salut Jésus !!! ».
Le premier contrôle se passe comme une lettre à la poste après le passage de la voie ferrée. L’usage du roadbook est maîtrisé ( enfin c’est ce que je crois !), j’annonce la distance prochaine et le changement de cap, Bruno nous guide avec ses lumières laser, ce qui nous permet d’éviter quelques flaques… On retrouve et on double brusquement toute une meute de vététistes hagards. Assuré de ma nav, je prends les devants et tout le beau monde me suit… « pourvu que tu ne te plante pas », m’indique Bruno. Brusquement, une crevaison de Claude nous stoppe dans notre élan et nous nous retrouvons une nouvelle fois seuls au monde, dans la pénombre. Nous repartons, décidés à reprendre les bons repères mais malheureusement, une nouvelle erreur de ma part nous force à faire … un bel aller -retour de 1,6 km ! … Claude accuse le coup mais tout le monde est encore là. Mis à part, Bruno dont l’éclairage est toujours aussi optimal, celui de Christian et le mien faiblissent maintenant beaucoup et il devient difficile de distinguer ou nous mettons les crampons… Cela fait presque 4 heures que nous roulons et nous devons nous motiver mutuellement pour avancer et finir ce périple. Enfin, nous croisons la route de Lasserre puis c’est la dernière descente vers le village et la soupe à l’oignon qui nous attend.
Le temps de poser nos montures méconnaissables, débrancher nos installations électriques et nous nous attablons dans la grande salle avec vin chaud, T’punch pour certains et la bonne soupe chaude qui réchauffe. Félicitations à tous et une mention spéciale à Claude qui, malgré les conditions, le contexte, quelques gamelles et la dureté de l’épreuve a su s’accrocher pour finir comme il se doit.
Ce fût une nuit bien mouvementée du coté de Lasserre. Un moment intense et inoubliable dans la vie de vététistes que nous sommes !
 

la trace gps de notre parcours ( sans corrections )

La Clape en nocturne

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Je n’avais pas encore parcouru la clape au coucher du soleil, c’est chose faite ! Parti tardivement vers 17h en direction de la forêt, je retrouve la remontée vers la vigie sur les traces de la dernière Phoebus Bike. Le soleil est bas et la luminosité bien faiblarde dans les sous-bois. Heureusement, le ciel est clair et Garmin me guide en me dessinant la piste vers la chapelle d’Auzils. Au niveau du parking, je prends la direction des singles transverses derrière le domaine de Bouis. L’ambiance nocturne devenant de plus en plus diurne, je ne traîne pas en chemin et je file rapidement vers Petite Rouquette après la Garrigue et Pech Rouge. Le dernier anneau du soleil disparait lorsque je traverse la route pour rejoindre les bords de l’étang de Mateille afin de revenir au bercail. Les lueurs diffuses me plongent brusquement dans une ambiance de plus en plus obscure faite d’ombres sous un fond de ciel semblant s’éteindre. Rouler en zigzagant entre ces herbiers tout près de l’eau provoque des sensations insoupçonnées. Ouf, le nuit est maintenant totalement noire mais je devine au loin les lampadaires des Lagunes du Soleil, il était temps…

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