Changement radical de temps ce dimanche 25 octobre pour la deuxième édition des berges de Garonne, à NOE (31). Malgré un ciel bien bas et couvert, la météo semble clémente à 08h00 lorsque nous arrivons Laurent et Moi dans le petit village de Noé. A peine inscrits et sans trainer, nous partons en prévision du grand circuit de 55 km et 1200 m de d+ annoncés, il va pas falloir trainer ….
Après 3 km d’échauffement en bordure de Garonne, les choses sérieuses commencent par la montée infernale de Malpas, un bon kilomètre bien pentue et parfois en limite d’accroche de pneus sur un sol souple et couvert par endroits des premières feuilles d’automne. Balisage nickel, nous enchaînons les portions de petites routes et de pistes agricoles. Le ciel toujours aussi bas devient plus capricieux et progressivement un bruine envahit nos lunettes, le sol devient plus gras et glissant… Après 15 km, nous retrouvons le premier ravitaillement installé .. au château du Ribonnet, lieu visité il ya quelques semaines lors de la rand’eaunoise. Laurent me rejoint dans la dernière montée, son spé refusant d’avancer, crépis d’argile… Nous nous restaurons rapidement, débourrons les spads et sans refroidir, nous reprenons le circuit. Étrangement la trace correspond au parcours de Eaunes en sens inverse, belles bosses, singles techniques et surtout la belle descente ravinée vers les bords de la Garonne (plus drôle à dévaler qu’a monter, je confirme !). Après un finish en sous-bois bien agréable, nous atteignons la jonction des circuits 35/55 km. La météo étant toujours aussi mauvaise et le terrain devenant de plus en plus lourd, nous décidons d’écourter le périple en prenant le circuit du 35 km (sage décision …)
La trace sur les berges de la Garonne au départ sympathique devient rapidement piégeuse et ardue (racines et troncs d’arbres, portions glissantes difficilement franchissables même à pied…), un secteur des plus délicats dans lequel Laurent chute lourdement contre un arbre, ce dernier laissant une belle signature sur son tibia. La blessure de plus de 10 cm de long est bien douloureuse et il nous faut quelques bonnes minutes pour nous organiser et sortir de ce bourbier…. Entre temps, 3 quads n’ont rien trouvé de mieux que de parcourir ce chemin étroit en contre sens de notre parcours (croisements impossibles !). J’encourage énergiquement les trois motards casqués de rebrousser chemin devant la horde de vététistes qui vont débouler d’un moment à l’autre. Ils s’exécutent rapidement… Enfin, péniblement, nous sortons de ce tronçon, la pluie ne nous aidant pas vraiment. Nous échangeons un instant nos deux spads, le mien étant miraculeusement plus maniable depuis le montage des medusa. Laurent s’accroche, il faut rentrer et retrouver un sol plus ferme. Enfin la bitume ! par chance, sur la trace qui emprunte une petite route en direction de Noé, nous croisons le véhicule de l’organisation avec à son bord , Loic, pompier volontaire. Rapidement, il sort sa trousse de secours et applique un superbe pansement sur la jambe du blessé.
Nous reprenons la route qui nous ramène directement à Noé. Un dernier ravitaillement en chemin, gavés de quelques fruits secs, nous en terminons avec les derniers kilomètres qui nous séparent de l’arrivée. Loïc, fidèle au poste, se charge de soigner Laurent pendant que je passe nos spads méconnaissables au jet. Après un sandwich paté, une petite mousse, nous saluons Geneviève et toute l’organisation qui se débat avec la tireuse à Bérataises, bien capricieuse elle aussi ! Une bien belle randonnée, superbement organisée ou il ne manquait qu’un peu de soleil et … la chute de Lolo en moins ! Merci au club de Noé et plus particulièrement à Loïc pour son assistance et ses soins!