Auteur/autrice : Gilou

Il est 07h35 lorsque nous arrivons Laurent et moi pour cette nouvelle édition de la rando des coteaux organisée par le club CPRS. Nous retrouvons aux inscriptions Bruno, Rémi, Christophe, Guillaume, Jacky et de nombreux autres vététitses (Luc de Lpivtt, Thierry de Vttescapade…), motivés plus que jamais pour les circuits 55 voire 70 km pour certains ….

Le décollage se fait en douceur dans les ruelles du village avant d’atteindre déjà dans un rythme soutenu les berges de l’Ariège puis le pont de la Croix Falgarde avant de basculer vers les premières bosses des coteaux … Direction Goyrans pour se chauffer sur une piste archi sèche et super roulante. De là-haut, nous basculons de nouveau vers les berges quand  la belle cascade de Christophe vient décider de notre première pause forcée.  Après cette belle frayeur et les esprits retrouvés de notre cascadeur, nous regrimpons de nouveau en amorçant par un portage physique avant d’inaugurer un nouveau secteur fraichement ouvert en bordure de champ.  Cette portion est trop éprouvante pour Christophe qui décide sagement de renoncer compte-tenu des douleurs et des km restant… Heureusement, l’organisation ré-acheminera notre blessé pour un repos prématuré mais bien justifié (à très bientôt, Christophe !). Nous reprenons avec le reste du groupe le tracé dans une succession de bosses, singlestracks en sous bois alternant les passages bien physiques et les secteurs plus joueurs. Rémi impose devant un rythme plus que soutenu (il va en cramer plus d’un au Roc …), derrière le « troupeau » s’organise ou plutôt s’étire, Laurent fermant la marche, l’objectif étant (aussi) de terminer ! De l’avis de tous, elle est splendide, délicieuse la fameuse descente toboggan d’Espanés avant le premier ravitaillement. Nous dévalons comme des gamins sur leurs manèges (ici naturels) devant des photographes qui mitraillent (vivement les clichés!).

Après les sensations, copieuse restauration avant que nous reprenions rapidement la trace du 55km, certains bifurquant quand même sur le 70 km.. Les chemins s’enchainent toujours dans des variantes techniques, bossues et ludiques à souhaits. C’est déjà la deuxième pause casse croute toujours aussi bien fournie avant d’entamer la dernière partie et d’en finir avec les ultimes bosses gratinées toujours avec les fous furieux devant (on ne les reverra qu’à l’arrivée). Ouf, à Grèpiac, nous retrouvons les berges de l’’Ariège et ses monotraces tout en sous-bois, lisses et bien resserrés, gavés de relances, sauts de racines et slaloms entre les arbres, un régal ! Un dernier ravitaillo ou Laurent me rejoint afin de finir ensemble le tout dernier tronçon sur les berges. Plus que 8 km encore à tournicoter encore et toujours avant de retrouver le fléchage retour et le village de Pins-Justaret ou nous attendent saucisses et bières fraiches. Y a pas que les saucisses qui sont cuites, si les costauds se sont baladés devant, certains organismes sont bien fatigués après ces 57 km et 950 de D+ bouclés en un peu plus de 4  heures. Physique mais savoureuse randonnée toulousaine dans une organisation quasi parfaite , Bravo au club CPRS !

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Oahu, dernière ïle du périple et dernier ride avant de tenter de plier bagages. Après avoir pris possession de nos Giant de loc, nous parcourons, avec Audrey (Aukele en Hawaien), les différents parcs qui bordent la plage d’Honolulu puis direction Waikiki beach, très animée ce mercredi matin. En effet, à l’occasion de l’anniversaire de Duke Paoa Kahanamoku (le pêre emblématique du surf), une superbe compétition de glisse sur l’eau est organisée sur le lieu qui l’a rendu célèbre. Nous faisons une courte pause puis direction Diamond Head Park, pour une belle grimpette sous un soleil qui chauffe déjà bien. Audrey s’accroche et nous arrivons à l’entrée du parc après un petit tunnel et derrière le convoi de touristes qui se pressent déjà pour la visite du site. Compte tenu de la chaleur, nous capiitulons à l’idée d’effectuer la rando à pied, les Vtt n’étant pas autorisés sur la dernière partie trop pentue !  Nous repartons donc en direction des plages et à la recherche des chemins et pistes cyclables avant de reprendre la trace du retour. Une balade de 20 km entre surfeurs et joggeurs… avant de quitter le sol américain !

A peine atterrît à Hilo sur Big Island, rapide passage chez Hawaiin Pacific Bike et voila accroché un bike Giant sur un porte vélo à l’arrière de la Chevrolet de loc. Direction Volcano ou nous établissons notre camp de base pendant deux jours en pleine forêt tropicale à deux pas du volcan ! Un petit passage au centre d’information du parc nous permet de faire la rencontre d’un rangers suisse fana de Moutain Bike et parlant un excellent français, le top !

Il me conseille sur le trip à faire dans le parc, les endroits sensibles et interdits suite au nuage de gaz volcanique paralysant actuellement une bonne moitié du parc. Heureusement, « l’escape road to mauna Ulu » reste accessible ainsi que la road « summit to the sea ». Le rdv est pris et nous décollons tous en famille ce lundi matin 16 aout, direction le parc. Sous une temps maussade et bruineux, nous visitons d’abord Thruston Lava tube, un tunnel formé de lave avant que je prépare ma monture pour le parcours conseillé par Heintz, notre rangers préféré !

La piste de l’escape road est un beau trail forestier, sol de lave abrasive séchée (va pas falloir chuter) dans un végétation luxuriante prenant peu à peu le dessus sur ces anciens écoulements de lave. S’en suivent ensuite 8 km de descente ludique alternant passages en forêt densifiée et champs de lave, secteurs désertiques presque lunaires. Dans cette ambiance fascinante, une crevaison arrière vient troubler mon extase… En voulant enlever la roue arrière pour réparer, l’axe/serrage de roue se brise, la poignée me reste dans les mains… Bref, après échange de chambre à air et bricolage de l’axe, je repart, ma roue arrière n’étant tenue que d’un seul coté, va falloir rester prudent !!!

Le secteur ludique se terminant, j’amorce une longue descente sur la route qui plonge vers l’océan. Les traversées sont toujours aussi spectaculaires, forêt, coulées de laves plus impressionnantes les unes que les autres.  Le vent orienté Sud-Est me freine dans ma progression malgré le taux de descente important par endroits. Puis les virages s’enchainent et je me retrouve sur une forte pente dans un secteur encaissé, face à la mer et vent dans le dos… 70 puis 75 km/h, le grip est excellent, la roue arrière tient toujours…  J’arrive enfin sur le dernier secteur à 100m d’altitude plongeant tout doucement vers les berges de l’océan ou la route se termine en final, tout au bout avec cette fois le vent de face. J’arrive exténué à la dernière station ou m’attends la famille et la voiture pour le retour, ouf! 1h30 de descente variée et  ludique, 1200m de dénivelé négatif et un pur bonheur de rider dans ces paysages hors du commun !   (galerie photo complète et video à venir…)