Cotes Gasconnes 2011 : Chaud, Bouillant !

Les années se suivent et se ressemblent, du moins coté météo sur les Cotes Gasconnes version 2011. Thermomètre au taquet ce matin dés 07h30. Il fallait être matinal pour espérer ne pas trop en baver sur le Raid des CG dans sa 8ième édition… 07h45, je retrouve Bruno au stade après les formalités d’usage  inscription, recup de la bouteille de Fronton , tdej …), et voilà Antoine (tombé du lit, sans doute !) présent dans des couleurs qui nous ressemblent.

C’est donc en trio Vttescapade, dés 08h00 pétantes, que nous entamons ce nouveau tracé sous un soleil déjà bien installé. Le tracé commence comme à l’habitude, dans l’herbe puis via le single en sous-bois histoire de prendre d’entrée le bon rythme. Une première variante nous fait bifurquer direct vers la montée de la conduite de gaz en direction de Pujaudran. Nous longeons ensuite la 4 voies en direction de L’isle Jourdain avant de redescendre en direction du Gers et ses coteaux vallonnés. C’est alors une succession de singles, pistes en lisière de champs et tracés en sous bois qui nous conduisent sur les berges de la Save en contournement de la ville, via le superbe pont Tourné (voir photo)  Coté météo c’est chaud, bouillant alors que mécanique et organismes sont plutôt éprouvés sur les sentiers archi secs sur lesquels il faut relancer sans cesse.

Le premier ravitaillement est l’occasion d’une visite en zone industrielle de l’entreprise Veloscope récemment installée et qui nous permet entre tartines, crêpes et quelques breuvages rafraichissants de visiter les installations et le fameux Ring (voir photos). Antoine en profite pour regongler son pneu arrière mal en point, nous repartons bien rebooster pour la suite. Rapidement, nous retrouvons les berges de la Save et ses sentiers fraichement débroussaillés. Nous tournicotons à l’ombre pendant une bonne dizaine de kilomètres avant d’envisager de remonter vers des vallons connus… Au niveau d’Endoufielle, belle bosse sous le cagnard avant de retrouver les champs de blés et de tournesols. Bruno, visiblement en jambes en profite pour bifurquer seul sur le 70 km, tchao, tchao…. tu nous racontera !

Avec Antoine,  nous enchaînons encore de superbes secteurs ondulants jusqu’au second ravitaillement encore bien fourni en crêpes et autres friandises salées, sucrées. Bien gavés et donc retapés, voila la dernière partie et la monotrace ludique de la Prade. Nous enchainons sur la fameuse cote de Mondou signe d’une arrivée qui se rapproche. Encore un peu de tracé joueur en sous bois et enfin le finish jusqu’au stade ou l’odeur du BBQ annonce que du bon ! Beau parcours original, roulant et sympathique pour une organisation habituelle des oranges mécaniques sans failles avec les fameux ravitaillements gourmands ! Merci à Antoine et Bruno, mes camarades du jour. Vivement la clim à VTT !!

galerie photos complete Trace GPS

 

Marathon des Coteaux / Pins Justaret

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 Il faisait 12 degrés seulement, ce dimanche 14 septembre pour le traditionnel marathon des coteaux à Pins-Justaret. Les courageux de ce rendez vous matinal étaient : Jean-Claude, Laurent, Bruno, Remy et votre serviteur , tous présents pour un départ dès 8 heures sur le circuit des 45 km. Une collation prise, le pointage effectué, la trace débute le long des berges de l’Ariège sur un sentier  ludique avec ça et là de beaux nids de poules gorgés d’eau. Par un ciel menaçant, nous prenons rapidement un rythme soutenu et le tracé, toujours en bordure du fleuve, nous entraîne jusqu’au Vernet ou nous enjambons l’Ariège vers Venerque. Là, les choses sériieuses commencent par une belle grimpette ou plutôt un portage bien physique. Avant d’arriver à la hauteur de Clermont le Fort, nous bifurquons vers les coteaux ou nous enchaînons alors un chapelet de vallons par de singles rapides en bordure de champs et en sous bois. Le parcours est superbe, il manque juste quelques rayons de soleils … dommage ! Juste avant le premier ravitaillement aux abords de Corronsac, le circuit nous offre un moment intense de pur bonheur dans un méga single descendant avec de beaux virages relevés très ludiques. Le pied, quoi ! Quelques verres de Coca et de tartines de paté plus tard, nous reprenons la trace qui nous amène vers Rebigue puis Vigoulet aux portes de Vieille Toulouse. Le tracé est toujours aussi sympa, glissant par endroit mais peu boueux et donc très roulant. Nous nous ravitaillons une deuxième fois au kilomètre 31 avant de redescendre vers Lacroix Falgarde. Nous retrouvons les bords de l’Ariège et un dernier tronçon bien glissant avant de revenir sur Pins Justaret après 50 km …. et 3h42 de pédalage. Heureusement, le dernier ravitaillement de l’arrivée est à la hauteur de nos efforts entre saucisses grillées arrosées d’une bérataise , bière du terroir !
Uns superbe randonnée, bien organisée et un tracé tip top bien renouvelé après ces deux dernières années. Chapeaux aux organisateurs !!!!      
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Phoebus Bike 2008

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 C’est sous un ciel voilé, matinal ce dimanche matin que nous nous sommes retrouvés , Bruno, Jean-Claude et moi-même sur le parking du casino de Gruissan pour cette 4éme édition de la Phoebus Bike. Inscription rapide sans collation du matin, c’est plutôt rare pour une rando mais assez habituel à Gruissan, dommage … La rando s’annonce hardue avec 40 km dans la clape sur un nouveau tracé qui promet ! Sans attendre le départ officiel, nous prenons la trace du parcours vers la vieille ville qui s’éveille doucement. Le début est plutôt roulant avec le tour du lac de Gruissan et le passage sur la digue avant de rejoindre les singles de la Capoulade. Le terrain devient brusquement plus accidenté, pierreux à souhaits avec des passages en sous bois ou nous roulons sur des tapis d’épines de pins hyper sèches, ça passe… Après le passage sous la route, nous prenons la direction de la fontaine des chevriers ou après une montée et descente infernale, le premier ravitaillement nous attends. Jean-Claude, pourtant devant depuis quelques kilomètres, est introuvable au ravitaillement. Nous l’attendons en vain et décidons de reprendre la piste.Nous enchaînons alors de grandes arabesques dans les singles de la clape en passant au pied de la chapelle d’Auzil et des nombreux sentiers aux alentours.
C’est dans un passage assez roulant et sans réels dangers que je chute assez violemment sous les yeux de Bruno, hilare. Plus de peur que de mal, un gros hématome à la cuisse, il faut repartir avant que cela refroidisse ! Le tracé annoncé difficile se confirme et nous alternons singles ludiques, empierrés et en devers avec de belles relances dans des paysages superbes. Après la montée infernale vers la vigie, nous bifurquons sur la droite avant de traverser une portion boisée inédite jonchée de troncs d’arbres en travers du chemin. Heureusement, l’organisation ayant confectionné des petites passerelles en bois, ce secteur technique et surtout ludique arrive à point nommé juste avant le second ravitaillement tant attendu. Coca, pâté local,… bref, on fait le plein avant de repartir pour le dernier tronçon dans la garrigue. Enfin, l’arrivée est en vue et nous retrouvons le parking et … Jean-Claude qui, égaré dans la clape,  est rentré prématurèment de son escapade. Pour nous, 03h50 de pédalage, quelques 900 m de dénivelés positifs et 40 km au compteur de cette dernière grande escapade estivale dans le narbonnais.

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Au cœur de la Clape

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Entre sieste et farniente à la plage, j’ai parcouru la clape par boucles successives de long en large, d’Est en Ouest et du Sud au Nord à la recherche de nouveaux horizons, de pistes vierges de crampons et de sentiers monotraces bucoliques. Je n’ai vraiment pas été déçu… Voici le récit synthétique de ce chapelet d’escapades … perdues au fin fond de la clape !

 Sortie matinale sur l’île Saint Martin. (trace GPS)

Ce 10 juillet, du coté des marais salants et de la plage « la pointe de la grève », mon passage matinal vient perturber quelque peu toute une tribu de goélands bien tranquilles face au soleil levant. Au loin, Port la Nouvelle de l’autre coté de l’étang de l’Ayrolle s’éveille doucement, le paysage est sublime. Je quitte le bord de mer pour une petite grimpette qui contourne le domaine du Chateau Bel Evêque si cher à Pierre Richard, maître des lieux. Le sol est cassant, fortement empierré jusqu’à la combe de l’abeille qui monte à pic. C’est dans les superbes panoramas de la combe Pierrasse suivi de la combe Espesse que je retrouve l’étang de Gruissan avant un retour direct vers les Ayguades après ce périple de 28 km.

Du domaine de Capitouls vers les Auzils.  (trace GPS)

pict0185En ce 13 juillet, c’est avec un fort vent de face que je retrouve l’étang de Gruissan puis les Cabanes de Villeneuve avant de bifurquer vers le château de Capitoul encore endormi.
Je prends alors la petite route tranquille qui s’enfonce dans Les Auzils par le secteur de Pierre Droite. Passage au Rec d’Argent puis au niveau du parking de la Chapelle. La trace se prolonge vers la garrigue du Planal de la Passe et ces larges sentiers descendants, très agréables qui me ramène vers le front de mer 24 km et 1h30 plus tard.

Du chemin de la Couleuvre vers Figuières et les Auzils. (trace GPS)

photo-005Le soleil de ce 15 juillet est encore bas quand je reprends la trace vers les Cabanes de Villeneuve. J’insiste sur le sentier plein nord le long du canal de Réunion avant de prendre à droite après Monges, vers le chemin de la Couleuvre qui comme son nom l’indique serpente et grimpe sur 2 km vers la table d’orientation perchée tout en haut. C’est içi que culmine le domaine de Figuières ou la trace se transforme en superbe singletrack entre vignes et monts rocailleux abrupts. Le passage est un vrai régal, en majorité descendant, technique voire délicat. Je retrouve ainsi trop rapidement le secteur de la Pierre Droite. De nouveau la croisée des chemins vers la chapelle avant de reprendre de nouveaux sentiers superbes dans la grande Garrigue. Je dévale alors entre pierre et racines vers les Ayguades après 2 heures absolument savoureuses.

De la piste Cyclable à la route bleue (trace GPS)

pict0193En ce 17 juillet, je décide d’une sortie tranquille sur bitume en empruntant la piste cyclable en direction de Narbonne Plage. Arrivée à l’entrée de la station balnéaire, je bifurque à gauche sur le fameuse route bleue, cette bande de bitume entre vignes et remparts de la clape. Je déboule aux portes du lac de Gruissan que je contourne par la droite. J’aborde la digue qui me ramène vers la tour Barberousse qui trône au centre de Gruissan. J’en termine enfin avec la piste qui borde le lac et je récupère la piste retour face au casino. Une sortie très roulante malgré le vent fort très pénalisant. 23 km en juste une heure.

La Chapelle par la Vigie  (trace GPS)

pict0194Ce n’est pas le chemin le plus court mais en ce 20 juillet, la trace de Garmin me permet d’atteindre la vigie, si dominatrice, au beau milieu de la clape. De là-haut, la vue est magique sur la mer, les Ayguades et la baie de Gruissan. Trêve de pause, la trace bien large m’entraîne vers la chapelle encore endormit , il est vrai qu’il est à peine 8 heures, les touristes n’ont pas eu le temps de grimper encore jusque içi. La descente vers la vallée est vite avalée entre pierres et ornières gavées de graviers dans lesquelles les pneus semblent vouloir s’échapper à chaque virage. Je retrouve 150 mètres plus bas, les singles habituels entre les secteurs boisés et garrigue qui me ramène vers les Ayguades, finish de cette escapade bien physique.

kyrielle de monotraces (trace GPS)

img_3139Pas encore lassé des magnifiques panoramas de Gruissan, je prends la direction du lac et je retrouve la traversée de la digue dans cette belle matinée du 24 juillet ou le vent a même oublié de se lever. Sur les traces de la Capoulade, je rejoins la Fontaine des Chevriers par le tunnel sous la voie rapide. J’enchaîne alors une série de singles tout en devers qui me conduisent vers la Goutine puis la Chauchole derrière le domaine du Bouis. Le secteur très boisé est une succession d’enfilades serrées, de monotraces ludiques qui se perdent dans la garrigue et ne semblent jamais en finir. C’est un vrai régal sur ces nouveaux sentiers qui m’entraînent vers le trou de Marrou avant de traverser la Planal de la Passe. Enfin, je retrouve mes repères vers la grande Garrigue et la Bédarde qui me ramène vers les Ayguades après cette dernière virée de 24km.