Retour sur une escapade dans la Clape en compagnie de mon DJI Mini 4 pro. Belle séquence pour une ambiance aérienne dans laquelle le drone gère travelling et passages rasants entre les pins et massifs naturels pour un rendu XXL .
Ce lundi matin 2 octobre, direction les Comminges, aux portes des Pyrénées, en compagnie de Nico pour un ride à la découverte de sentiers au départ de Saleich. Il est environ 9h quand nous arrivons à la maison familiale de Saleich. De rapides préparatifs entre gourdes et Gopro et nous voilà sur la trace FFC d’un parcours dégoté par Nico le local de l’étape du jour.
La nature se réveille sur ces hameaux tranquilles que nous traversons rapidement. Les premiers sentiers donnent rapidement le ton de la rando, ça file dans une belle végétation qui s’éveille tranquillement. A Urau, direction Artihaguère à travers encore de magnifiques sous bois ombragés sur un sol sec empierré. Nous alternons entre petites portions de route désertes et sentiers bucoliques dans une nature préservée et authentique. Après avoir longé l’Arbas, nous abandonnons la trace classique pour bifurquer à Tarrouges vers le fameux col de Larrieu tout au bout d’une montée exigeante sur bitume. Voilà enfin le col et le chemin forestier de Paloumère en approche de la trace enduro tant attendue. Nous y sommes, après une courte pause, nous enchainons cette trace typée descente enduro dans la forêt. Pendant 6 km nous alternons bosses, virages relevées, marches et de nouveaux bosses, puis goulets, virages serrés … Les freins chauffent, obligeant à la pause technique avant de reprendre de plus belle. Du pur VTT bonheur comme on l’aime !
C’est déjà Bataille puis la dernière transition descendante tranquille avant le retour sur Barat ou nous retrouvons la trace initiale pour la grande dernière difficulté de la journée. La montée vers le col de Laguisson puis en enchainement vers le col d’Arbas est bien rude avant Hérégade. Sur une piste empierrée et grasse sur les crétes, la progression est rude et se mérite jusqu’à la route forestière de Saleich qui annonce la dévalade finale. Sur piste roulante nous filons alors sur Urau avant Saleich que nous retrouvons après 3 heures d’escapade. et 1400m de D+ . Merci Nico pour la belle découverte du coin . A refaire avant l’hiver !
Sur la base d’une trace tracée en … Aout 2009, l’invitation à redécouvrir la Clape coté face nord et les monotraces du coté d’Armissan est trop forte.
Par un ciel bien voilé, ça démarre tranquillou via la traversée des domaines viticoles sur la route bleue. A Grande Rouquette, je file sur une piste rocailleuse à souhaits en montée sur la Garrigue avant de dégringoler dans la caillasse en contournement de Narbonne Plage. La trace ondule encore sur de cassants pierrets avant Karantes et ses vignes. Je retrouve des pistes exigeantes en contournement des Combes de Saint Pierre avant le secteur de la Combe Fourcade, un must de monotraces en enfilade joueuse, le top !
S’en suit une série de pistes et de chemins forestiers en transition via les Bugadelles jusqu’à Pech Arnaud. Une interminable monotrace serrée s’enfuit alors sur le Fount de la Lèque avant d’enchaîner sur le superbe secteur boisé des Moulins en balcon du village d’Armissan. Sans temps mort, le plongeon sur les Capitelles annonçe la remontée bien physique du plan d’Izard dominant le secteur.
Après la dégringolade sur Grange Neuve, le contournement des Fontanelles est encore une belle surprise avant la montée infernale de la couleuvre sur bitume. Laissant Figuières tout à droite, je file vers Pech Redon attaquant la sacrée enfilade de singles tordus vers Vente Farine. La Passe de l’Obre puis les Abattuts sont le signe du retour à l’écurie après 2h30 de régalade et 44km au GPS. Trace Tip Top, à refaire avec la Team 😉 !
Après une période estivale particulièrement difficile coté températures et incendies dans nos belles forêts, la Clape n’a pas échappée aux interdictions avec quelques feux, fort heureusement maitrisés assez rapidement si on compare avec les évènements qui ont occupés la cote atlantique cet été.
Dans ce contexte délicat, où rouler du coté de Gruissan, que reste-il à découvrir, à explorer en cette fin de mois d’août alors que les campings et autres résidences saisonnières se vident tranquillement … ?
Si l’île Saint Martin moins exposée coté plantations offre de beaux panoramas alternatifs sur les salins notamment, je décide alors d’y poser les crampons par quelques douces matinées. Ainsi, après la digue de l’étang de Gruissan, un instant sur le circuit balisé n°1, la plage sauvage de Vieille Nouvelle, planquée derrière les salins, apparait comme un lieu authentique juste squattée par quelques promeneurs locaux et les kate-surfeurs avides de sensations sur cette bandee dont le vent faiblit si rarement. J’en profite pour quelques prises de vue en drone puis, en mode « follow me », j’arpente la plage sur un sable tassé, propice à la ballade …
Heureusement, après les premiers jours de septembre encore sous le coup des interdictions d’escapades en forêt, les panneaux sont enfin mis au placard en ce début octobre et je retrouve enfin la Clape ! Au dessus des Ayguades, depuis la Bédarde, j’en profite pour arpenter ses fameux singles dans la caillasse, les pins et autres racines toujours bien présentes. La montée de la vigie reste bien sûr au menu avec au final toujours ce superbe panorama de front de mer. En mode test de ma toute dernière GoPro 11 Black, j’enchaine monotraces, passages techniques et ludiques dans un pur bonheur de sensations retrouvées. Le passage dans le devers de la Crouzade me ramène brusquement aux évènements de cet été dans un spectacle de désolation ultime entre végétation cramée et pins maritimes noircis avec en prime cette odeur de brulé omniprésente. Heureusement cet espace ravagé laisse place rapidement à une végétation verdoyante plus revigorante. Espérons que la nature reprenne rapidement ses droits !
Finish des plus classiques sur ces sentiers roulants si typiques du secteur, pour de très prochaines nouvelles explorations avec surement de belles images « stabilisées » qui bougent !
