Phoebus Bike 2008

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 C’est sous un ciel voilé, matinal ce dimanche matin que nous nous sommes retrouvés , Bruno, Jean-Claude et moi-même sur le parking du casino de Gruissan pour cette 4éme édition de la Phoebus Bike. Inscription rapide sans collation du matin, c’est plutôt rare pour une rando mais assez habituel à Gruissan, dommage … La rando s’annonce hardue avec 40 km dans la clape sur un nouveau tracé qui promet ! Sans attendre le départ officiel, nous prenons la trace du parcours vers la vieille ville qui s’éveille doucement. Le début est plutôt roulant avec le tour du lac de Gruissan et le passage sur la digue avant de rejoindre les singles de la Capoulade. Le terrain devient brusquement plus accidenté, pierreux à souhaits avec des passages en sous bois ou nous roulons sur des tapis d’épines de pins hyper sèches, ça passe… Après le passage sous la route, nous prenons la direction de la fontaine des chevriers ou après une montée et descente infernale, le premier ravitaillement nous attends. Jean-Claude, pourtant devant depuis quelques kilomètres, est introuvable au ravitaillement. Nous l’attendons en vain et décidons de reprendre la piste.Nous enchaînons alors de grandes arabesques dans les singles de la clape en passant au pied de la chapelle d’Auzil et des nombreux sentiers aux alentours.
C’est dans un passage assez roulant et sans réels dangers que je chute assez violemment sous les yeux de Bruno, hilare. Plus de peur que de mal, un gros hématome à la cuisse, il faut repartir avant que cela refroidisse ! Le tracé annoncé difficile se confirme et nous alternons singles ludiques, empierrés et en devers avec de belles relances dans des paysages superbes. Après la montée infernale vers la vigie, nous bifurquons sur la droite avant de traverser une portion boisée inédite jonchée de troncs d’arbres en travers du chemin. Heureusement, l’organisation ayant confectionné des petites passerelles en bois, ce secteur technique et surtout ludique arrive à point nommé juste avant le second ravitaillement tant attendu. Coca, pâté local,… bref, on fait le plein avant de repartir pour le dernier tronçon dans la garrigue. Enfin, l’arrivée est en vue et nous retrouvons le parking et … Jean-Claude qui, égaré dans la clape,  est rentré prématurèment de son escapade. Pour nous, 03h50 de pédalage, quelques 900 m de dénivelés positifs et 40 km au compteur de cette dernière grande escapade estivale dans le narbonnais.

<<< le parcours et la trace GPS >>>

 

Au cœur de la Clape

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Entre sieste et farniente à la plage, j’ai parcouru la clape par boucles successives de long en large, d’Est en Ouest et du Sud au Nord à la recherche de nouveaux horizons, de pistes vierges de crampons et de sentiers monotraces bucoliques. Je n’ai vraiment pas été déçu… Voici le récit synthétique de ce chapelet d’escapades … perdues au fin fond de la clape !

 Sortie matinale sur l’île Saint Martin. (trace GPS)

Ce 10 juillet, du coté des marais salants et de la plage « la pointe de la grève », mon passage matinal vient perturber quelque peu toute une tribu de goélands bien tranquilles face au soleil levant. Au loin, Port la Nouvelle de l’autre coté de l’étang de l’Ayrolle s’éveille doucement, le paysage est sublime. Je quitte le bord de mer pour une petite grimpette qui contourne le domaine du Chateau Bel Evêque si cher à Pierre Richard, maître des lieux. Le sol est cassant, fortement empierré jusqu’à la combe de l’abeille qui monte à pic. C’est dans les superbes panoramas de la combe Pierrasse suivi de la combe Espesse que je retrouve l’étang de Gruissan avant un retour direct vers les Ayguades après ce périple de 28 km.

Du domaine de Capitouls vers les Auzils.  (trace GPS)

pict0185En ce 13 juillet, c’est avec un fort vent de face que je retrouve l’étang de Gruissan puis les Cabanes de Villeneuve avant de bifurquer vers le château de Capitoul encore endormi.
Je prends alors la petite route tranquille qui s’enfonce dans Les Auzils par le secteur de Pierre Droite. Passage au Rec d’Argent puis au niveau du parking de la Chapelle. La trace se prolonge vers la garrigue du Planal de la Passe et ces larges sentiers descendants, très agréables qui me ramène vers le front de mer 24 km et 1h30 plus tard.

Du chemin de la Couleuvre vers Figuières et les Auzils. (trace GPS)

photo-005Le soleil de ce 15 juillet est encore bas quand je reprends la trace vers les Cabanes de Villeneuve. J’insiste sur le sentier plein nord le long du canal de Réunion avant de prendre à droite après Monges, vers le chemin de la Couleuvre qui comme son nom l’indique serpente et grimpe sur 2 km vers la table d’orientation perchée tout en haut. C’est içi que culmine le domaine de Figuières ou la trace se transforme en superbe singletrack entre vignes et monts rocailleux abrupts. Le passage est un vrai régal, en majorité descendant, technique voire délicat. Je retrouve ainsi trop rapidement le secteur de la Pierre Droite. De nouveau la croisée des chemins vers la chapelle avant de reprendre de nouveaux sentiers superbes dans la grande Garrigue. Je dévale alors entre pierre et racines vers les Ayguades après 2 heures absolument savoureuses.

De la piste Cyclable à la route bleue (trace GPS)

pict0193En ce 17 juillet, je décide d’une sortie tranquille sur bitume en empruntant la piste cyclable en direction de Narbonne Plage. Arrivée à l’entrée de la station balnéaire, je bifurque à gauche sur le fameuse route bleue, cette bande de bitume entre vignes et remparts de la clape. Je déboule aux portes du lac de Gruissan que je contourne par la droite. J’aborde la digue qui me ramène vers la tour Barberousse qui trône au centre de Gruissan. J’en termine enfin avec la piste qui borde le lac et je récupère la piste retour face au casino. Une sortie très roulante malgré le vent fort très pénalisant. 23 km en juste une heure.

La Chapelle par la Vigie  (trace GPS)

pict0194Ce n’est pas le chemin le plus court mais en ce 20 juillet, la trace de Garmin me permet d’atteindre la vigie, si dominatrice, au beau milieu de la clape. De là-haut, la vue est magique sur la mer, les Ayguades et la baie de Gruissan. Trêve de pause, la trace bien large m’entraîne vers la chapelle encore endormit , il est vrai qu’il est à peine 8 heures, les touristes n’ont pas eu le temps de grimper encore jusque içi. La descente vers la vallée est vite avalée entre pierres et ornières gavées de graviers dans lesquelles les pneus semblent vouloir s’échapper à chaque virage. Je retrouve 150 mètres plus bas, les singles habituels entre les secteurs boisés et garrigue qui me ramène vers les Ayguades, finish de cette escapade bien physique.

kyrielle de monotraces (trace GPS)

img_3139Pas encore lassé des magnifiques panoramas de Gruissan, je prends la direction du lac et je retrouve la traversée de la digue dans cette belle matinée du 24 juillet ou le vent a même oublié de se lever. Sur les traces de la Capoulade, je rejoins la Fontaine des Chevriers par le tunnel sous la voie rapide. J’enchaîne alors une série de singles tout en devers qui me conduisent vers la Goutine puis la Chauchole derrière le domaine du Bouis. Le secteur très boisé est une succession d’enfilades serrées, de monotraces ludiques qui se perdent dans la garrigue et ne semblent jamais en finir. C’est un vrai régal sur ces nouveaux sentiers qui m’entraînent vers le trou de Marrou avant de traverser la Planal de la Passe. Enfin, je retrouve mes repères vers la grande Garrigue et la Bédarde qui me ramène vers les Ayguades après cette dernière virée de 24km.

Dans la fournaise des terres d’Aragon

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Après une heure d’autoroute puis de routes des plus étroites, nous découvrons enfin, le fameux village d’Aragon, haut lieu du VTT en région Cabardés / Languedoc Roussillon.
Ayant réussi à trouver de l’ombre sur le parking désert, nous nous préparons à cette virée tant attendue. En fait, nous sommes trois : Rémi, Bruno et moi-même , Laurent et Vincent ayant déclinés l’invitation pour cause d’indisponibilité de dernière minute. Sans tarder, nous préparons nos montures, Rémi ayant troqué son Spad habituel par un LP XControl TS, bien décidé a se mesurer à nos deux Stumps. Sans oublier de nous ravitailler, sont rapidement avalés, que du léger, jugez plutôt !: sandwichs, tomates, fromage, saucisse froide, fruits et œufs durs…, une boisson énergique moussante ….

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Une fois revêtus de nos plus belles tenues, poches d’eaux et bidons remplis à ras bord et vidéo branchée, nous voila fin prêts sur le départ du circuit 7 .
Nous remontons le village qui semble endormit. Il fait très chaud, la mise en jambes est difficile. Nous quittons brusquement le bitume pour un premier single en devers. Le sol est pierreux , très sec et rappelle étrangement la Clape de Gruissan. Après quelques passages techniques, nous dévalons un long sentier jusqu’au village de Montolieu, ou nous faisons une escale technique (correction des freins du spé de Bruno ). Comme tous les villages de la région à flanc de colline, nous grimpons vers l’église avant de nous échapper en direction de Villeneuve et sa laiterie. Nous alternons alors sentiers rocailleux voire sablonneux, portions en sous bois puis lisières de champs. Il fait une chaleur de plus en plus insupportable, les organismes sont extrêmement sollicités dans un parcours peu ombragé. Au lieu dit « la Métairie Grande », Bruno qui puise depuis un bon moment dans ses ressources, décide de tirer tout droit et raccourcir son propre circuit. Nous nous séparons, Rémi et moi, sur la trace imposée par « Garmin » et Bruno nous quitte en direction de la partie sud du circuit qu’il rattrapera plus bas, Tchao, Tchao, à toute à l’heure….

img_3086.JPGAprès un bon kilomètre environ, au détour d’un virage, nous sommes acclamés par deux superbes paons que visiblement, nous venons de déranger par notre passage. Rapidement, nous rejoignons le secteurs des Houillères ou nous enchaînons par une partie très technique et quelque peu boueuse avec de larges ornières et devers dans tous les sens. Le single est étroit et il faut se frayer parfois un chemin dans une végétation dense qui recouvre la trace qui nous amène vers Villelongue. Nous descendons ensuite par de beaux sentiers vers les berges de la rivière Vernnassone, traversant au passage, fermes et quelques zones ombragées très appréciables sous cette chaleur. Encore et toujours de belles bosses , puis nous attaquons le meilleur secteur de la journée dans la grande combe qui mène vers Moussoulens, du vrai bonheur durant près de 3 km !!!

img_3084.JPGTrêve de régal, la traversée de la plaine de Moussoulens sous le cagnard et les pierres s’effectue à «l’arrache» et Rémi doit m’attendre à plusieurs reprises. Dernière belle descente en longeant la combe obscure et c’est la terrible dernière montée entre le terrain militaire et la Guarrique du Sauvage qui ne semble jamais en finir. Enfin, nous atteignons la plaine de Montolieu et la descente directe qui nous ramène à Aragon. Le village apparaît subitement alors après 3 km de descente comme une délivrance. Une dernière portion très technique, attention à la gamelle …que je ne parviendrai pas à éviter ( j’ai tout filmé de la cascade!) et nous retrouvons Bruno en pleine sieste après 3h30 de périple. Au final 1000 m de dénivelés pour 46 km et jusqu’à 42 degrés au soleil …..  

<la trace >    < La Vidéo >

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Coup de chaud au Castera

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Il n’y a pas que la température qui avait décidé de grimper ce premier dimanche d’été. Il fait déja « tiède » sur la parking Saint Louis quand nous nous retrouvons Joseph, Bruno, Remy, laurent et votre serviteur pour cette virée d’entrainement en vue de l’escapade en terre d’Aragon jeudi prochain. Sans trop trainer, nous prenons la direction des hauts de Bouconne afin de rejoindre la trace des Côtes Gasconnes 2008 et la partie technique dans la forêt. A la surprise générale, c’est encore bien mou par endroits, de belles flaques nous permettent d’habiller nos spads comme il se doit !

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Nous retrouvons ensuite, la liaison vers Lasserre et cette superbe descente. Pas de ravitaillement prévu aujourd’hui et nous nous engageons directement vers la trace du 75km CG2008. Après un break au Moulin de Praderes, c’est la montée infernale vers l’église. petite pause « pates de fruits » et nous repartons vers le village la-haut, perdu dans la brume thermique sous un soleil de plomb. Le Castera est atteint non sans mal. pas le temps de se refroidir et nous reprenons alors la trace encore présente (sur le bitûme) des Cotes Gasconnes. Nous traversons alors une portion hardue alternant montées , descentes et vallons techniques dans un secteur boisé splendide et inédit pour la majorité d’entres nous. Quelques passages nous obligeant de mettre pied à terre, nous en terminons en rejoignant le village de Bellegarde Sainte Marie.

Puis, le parcours nous entraîne jusqu’a Sainte Livrade ou la fontaine à coté du cimetière est salutaire juste avant la dernière grosse difficulté qui nous attends… Après la traversée paisible de Ségoufielle, un passage de gué, nous entamons la longue remontée vers Bouconne avec en point de mire le chateau d’eau qui semble nous narguer.  Ouf, on y est ! Nous croisons la route qui mène à Pujaudran et qui nous permet de rejoindre Bouconne. Encore une belle grande descente ombragée et enfin, c’est la parking St Louis. Une sortie particulièrement éprouvante sous plus de 34 degrés (à l’ombre), 3h12 sur le VTT, 900 métres de dénivellés positifs et 39 km au compteur. Bravo à Laurent pour une de ces premières grandes sorties, il n’a pas démérité !!!

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la trace dans google map