Catégorie : Escapades en France

Plein les yeux dans tous les sens du terme pour ce séjour riche en rebondissements et émotions …

Le rdv tant attendu est enfin là, à nos portes ou presque…  je veux parler des Pass’Portes du Soleil, le rdv estival VTT au coeur du massif alpin. Pendant que 4 « warriors » Vttescapade : Mathieu, Benjamin, Christophe et ma pomme débarquent à Lyon pour rejoindre Morzine ce vendredi 28 juin, les 4 « routiers/routards » : Bruno, Jérome, Stéphane et Rémi prennent la route matinalement pour nous retrouver dans notre station d’accueil ou sont prévus les festivités. Depuis le lancement du projet, des résas plutôt stressantes sur le web jusqu’aux préparatifs, tout le monde attends avec impatience le grand jour et la découverte de ce domaine et évènement réputé ! Ce vendredi , veille de la rando, le soleil est bien là et après notre installation au gite, direction le salon VTT et les premiers contacts . Restez en ligne, (désolè, vu le trip , la prose est forcément longue …) vous n’allez pas être déçus …

Des tests aux crash tests en passant par l’hosto …
Le salon Vtt installé proche de l’office du tourisme en plein centre du village, est déjà bien animé ce vendredi aprem. Se mélangent dans la foule, les riders du Passportes, les animateurs, l’organisation et une multitude de riders venus testés des VTT rutilants, plus impressionnants les uns que les autres. Pas d’hésitation, direction le bureau des formalités pour récupérer le pass magique permettant d’emprunter ces spads qui n’attendent que nous ! Equipés de nos sésames, nous partons à la conquête de nos montures suivant nos attirances respectives : Mathieu, Rémi et moi, direction le stand Intense pendant que Bruno et Jérome partent déjà équipé en Kona et Santa Cruz. Assisté par un Guide/rider du team Intense nous prenons la direction du télésiège du Pleney pendant que Christophe et Stéphane nous rejoignent aussi sur leurs montures. Nous sommes dans l’ambiance, montée en télésiège et regroupement des 6 riders sous les ordres de notre guide. Nous prenons la direction de la piste de test enduro tout en cherchant nos marques sur nos superbes machines. Le secteur boisé nous dévoile rapidement le contexte dans lequel nous allons rider demain. De la piste large puis des monotraces engagés avec marches, virages relevés , pierrets, graviers …. bref tout ce qu’il faut pour rentrer dans le vif du sujet. C’est au train et pas mal sur les freins, bien à l’arrière appréhendant les embardées et les chutes pas vraiment recherchées que je prends la trace des copains déjà loin devant. Les virages s’enchainent encore et toujours dans un cadre somptueux, la plaisir monte aussi, accompagné de ces premières sensations, du vrai bonheur à l’état pur ! C’est presque trop court, nous voilà déjà au pied de la station pour un retour à l’écurie et restituer nos montures. Au passage, bravo à Intense et VTOPO pour l’accueil et les conseils ! Alors qu’avec Mathieu nous nous réhydratons copieusement en terrasse autour d’une pinte de Monaco (tu vois ce que c’est benji ?) , Jérome de retour de test nous apprends que Bruno a chuté lourdement sur une pierre et est actuellement au p oste de se cours… N i une ni deux, nous retrouvons notre bucheron, bien entaillé au niveau de l’arcade, entre les mains des membres de la croix rouge et pompiers qui assurent les premiers soins. Un transport vers l’hôpital de Thonon s’organise pour le soigner alors que le groupe sombre dans une morosité que vous pouvez imaginer. La soirée s’organise autour du premier repas sans notre GO préféré après que nos riders aient récupérés non sans mal leurs spads de location… Bruno sera rapatrié au chalet à 2 heures du mat après avoir été recousu de 11 points et transformé en momie …la nuit sera courte.

Grand Bleu sur les Portes du Soleil MTB !
6 heures, c’est déjà l’heure de s’activer pour cette journée de MTB qui s’annonce intense. Réveil difficile mais rapidement tout le monde s’affère et nous retrouvons Bruno dit la Momie au petit dej en commun avant le grand départ. Carapacés pour certains, protégés au mieux pour tous, nous déroulons les quelques hectomêtres vers l’OT pour les formalités d’usage. Go, premier télésiège en direction d’Avoriaz tout là-haut. L’électronique se met en route pour ramener un max d’images en couleurs, c’est parti. Tranquillou dans un premier temps, nous prenons nos marques sans oublier le trappeur qui nous manque déjà ! Direction les Lindarets sur du gros chemin forestier enchainant monotrace ludique en balcon empiérré à souhaits juste avant d’enquiller du tournicotant pentu agrémenté de toboggans engagés et de belles bosses. J’ouvre aussi le bal des ennuis techniques qui vont copieusement s’inviter dans la matinée. Mon pneu arrière déchiré sur 2 bons cm n’y résiste pas. Passage en mode tube oblige, c’est repartit mais pas pour bien longtemps car dans la foulée, Christophe puis Rémi constatent avec effarement la piètre qualité de leurs montures de loc, bilan : crevaisons en pagaille, rayons cassés ou dessérés… bref, on frise la cata. C’est sans compter sur Jérome et Steph, nos brillants mécanos qui s’activent et permettent de remettre à flot nos malchanceux. Premier ravitaillo aux Lindarets garni que de produits locaux, génial ! Un pet de boisson locale, quelques carrés d’abondance, chocolat suisse … et hop, direction Chatel via le télésiège pour une dévalade en balcon via la piste panoramic, un must !

Quand Urge rencontre MILKA !
Tournicotage pour tous, bunny-hops pour Benji et Steph, des cailloux, des bosses, des creux, des marches, passages en sous- bois… j’ai du mal à intégrer toutes ces variations dans un tel panorama sublime qui défile à toute allure sous nos yeux. Je filme, je saute, j’anticipe, ça sent le chaud à l’arrière, bref c’est comme cela pendant des km et des minutes qui n’en finissent pas, que du bon mais il faut rester vigilant, pas droit à l’erreur ! Heureusement, encore quelques pauses technique, les copains qui attendent. La matinée est bien engagée lorsque nous arrivons sur la place de l’église de Chatel investie pour l’occasion en un énorme ravitaillo bien foruni : charcutaille locale, salades …. mousse en breuvage de circonstance (certains ne se feront pas prier …). Bien revigorés, nous voila en partance vers la Suisse et Thorgon sous l’insistance de Steph, le régional de l’étape ! Encore un télésiège qui nous grimpe tout en haut et hop dégringolade à flanc de montagne sur le Lac Lemant dans une séquence technique plutôt hardue ou Rémi ira frotter de son poignet quelques cailloux mal placés… Cerise sur le gâteau depuis ce fameux tracé, un portage obligé pour retrouver le ludique descendant plus haut … dur, dur. Ca serre les dents, les mines se crispent mais ça passe , ouf ! le tracé est plus sauvage, moins de monde, un peu moins fun aussi. A la rencontre de vaches suisses bien paisibles, deux groupes se forment alors, un tire tout droit plus sagement vers Chatel et l’autre, « les couteaux suisses » bifurque sur le boucle supplémentaire toujours vers Thorgon chez nos voisins. Avec Rémi, Benjamin, Mathieu, pleins gaz sur Chatel dans la poussière, les jumps improvisés de Benjamin et les freins qui chauffent grave ! C’est déjà Chatel et la fameuse place du ravito. Pendant que Rémi fait purger ses freins, nous nous réhydratons de « breuvages moussus » frais à souhaits, que du bonheur … pour l’instant , n’est ce pas Benji ?

La revanche des couteaux suisses
De nouveau le télésiège de Chatel puis direction la suisse par Morgins avec une sympathique transition en sous-bois suivie d’une moins rigolote côte sur le bitume, Rrrrh ! Sans traîner, après la traversée du superbe village et ses chalets traditionnels, nous voilà déjà sur la remontée vers Champoussin toujours dans des panoramas Alpins fabuleux. Les longues transitions sont cassantes, piégeuses, les organismes commençant à fatiguer quelque peu…  L’arrivée aux Crozets censé être une transition des plus habituelle se transforme en fait en bifurcation vers le … parcours de 4 km de XC sous le cagnard, le télésiège visiblement n’étant pas à la fête. C’est dans cette fameuse montée infernale à petite allure voire à coté du spad sur de grandes portions pour certains que le groupe « des couteaux suisses » amené par Stéph en profite pour revenir sur nous. Au prix de gros efforts nous nous retrouvons enfin ensemble tout en haut aux abreuvoirs à vaches envahis par les riders en manque d’eau, exténués ! Il est 15h00, faut maintenant attaquer le finish retour, ne pas rater les dernières remontées et assurer sur les dernières portions en évitant les risques inutiles. Une nouvelle crevaison de Rémi pour la route, 10 minutes de pause et hop nous voila pleins gaz vers les Lindarets. Nous alternons le tournicotage en balcons bucolique avec des monotraces encore bien empierrés. Se faufillant entre les névés en limites d’alpages, nous retrouvons la grande piste forestière qui nous ramène une dernière fois au pied des pistes. Un dernier ravitaillo, histoire d’abuser puis la dernière remontée vers Avoriaz signe du retour vers l’écurie.

Bon anniversaire  Benjamin !
Les jambes sont lourdes, les poignets commencent à tirer et Benjamin avec ses 30 bougies fait preuve de grande sagesse en proposant … un retour direct via la route pour éviter l’accident sur la portion finale. Sage décision que nous validons avec Mathieu. ce sera pour nous trois, 11 km de descente fun décontracté sur le dur pendant que les fous furieux finissent entre sous bois et racines, dur !

Enfin, le gîte est en vue au bout de l’avenue. Le temps de lâcher nos montures, retrouver le trappeur qui nous attends impatiemment et préparer l’apéro qui s’impose en attendant les autres. 70 km au compteur sans les remontées et presque 6000m de D- pour 1000m de D+, énorme ! Bravo aux copains de rando pour cette escapade inoubliable, à l’organisation, aux bénévoles et au trappeur pour qui va falloir revenir très bientôt, c’est sûr !

Retour sur ce Gros rdv pour cette journée au pied du Cap Nore. C’est un peu en dernière minute que nous y allons moi et Rémi, dommage qu’il n’y ai pas plus de monde de VTT Escapade, (lacheurs !).
Nous décollons de Villegly vers 7h10, il fait déjà chaud, nous allons boire entre 5 et 10 litres chacun durant nos 7h d’effort… Au menu 64km pour 2200 m de D+. L’ascension du pic débute bien. Au début dans les vignes, puis sur des pistes, quelques singles aussi bien roulants, entrecoupés également par des bon chemins en mode piéton. A l’arrivée au deuxième ravito vers 900m, nous sommes dans les feuillus jouant à cache cache avec le fameux pic. A cet instant il nous reste encore 7km à grimper, l’occaze d’un bon casse croûte arrosé d’une menthe bien fraîche à l’eau de source, s’il vous plait ! Nous repartons à la poursuite du pic en vue devant nous. Nous poursuivons la montée pour atteindre le sommet, il est 13h passé, soit 5h de montée (pauses comprises quand même…).
Après quelques photos, enfin une bonne dégringolade nous attends jusqu’au lac proche de Pradelles pour le troisième ravito. C’est carrément la grosse faim avec au menu : saucisse, jambon, fromage … Il faut se recharger en calories,  encore 20km à rouler pour quelques 500m de D+, hé oui !  Et quel finish ! Cette partie me parait presque la plus dure, semblant ne plus en finir. Des chemins montants dans des lits de ruisseaux humides sous les éoliennes, d’autres sur des torrents asséchés gavés de cailloux partout, sans compter sur le soleil au top et donc un bon cagnard pour fatiguer un peu plus l’animal ! Un ultime stop ravito puis c’est le retour sur Villegly par quelques détours joueurs. A l’arrivée, certains sont déjà au frais dans le ruisseau. Moi, ça sera réhydratation copieuse suivie d’une bonne douche en extérieur derrière le camping car.  Enfin, retour à Toulouse vers 18h30, bien usé mais ravi ….

Bravo à tous, surtout ceux du 80 ou 100 km hors de portée pour nous. A retenir: une très bonne rando, avec beaucoup de monde certains venus de loin, des ravitos copieux, un balisage et circuit top, mais des frais d’engagement vraiment trop cher 23€ (c’est sur rando d’or FFCT ça se paye, dommage !).  J’ai enfin pu valider ma tige de selle téléscopique ICE V8, c’était trop bien vraiment un grand confort d’assiette dans les descente les plus raides. RDV dans 15 jours à Morzine. (by Bruno, le trappeur)

Après quelques bifurcations et haltes touristiques la veille et avant-veille …on y est ! Le campement de base prends forme à Tuchan après avoir visité la cave et les alentours … Les soutes du CC biens remplies, nous nous installons au camping, à coté de Zardhal et de Rowell et en compagnie de Jérôme et Thierry suivis par Stéphane et Steven. A l’heure de l’apéro un petit coucou aux maillons voisins pour parler de la Transvé puis c’est l’heure de manger des nouilles à gogo, tout le monde est au lit vers 23h…

Jour J : Réveil vers 6h30, Jérôme a déjà avalé ses deux bols de semoule pendant que Steph se gave de lait (ce n’est pas un normand pour rien). Thierry a adopté le régime ECL (sardines). Quand à moi, t-dej plus classique + anti crampes et petit guronzan … pour assurer un réveil difficile perturbé depuis 4h par de maudits piafs des Corbières…

Départ en vélo du camping, après les inscriptions nous sommes prêts à décoller vers 7h40, le raid part au nord-ouest. Avec Thierry direction plein est pour la Gaillarde. Nous quittons donc le village de Tuchan par la route de Narbonne et après quelques km de chauffe sur le bitume c’est la première ascension sur piste en direction du col de Les. Je lâche Thierry pour changer de partenaire : Patatrak. Nous montons cool tout en faisant connaissance, il reste pas mal de bornes devant … Après avoir contourné le pic de Montmal, vient la première descente pour croiser la D611. Le soleil est voilé, le vent ne nous lâche pas malgré des passages bien abrités. C’est vers le col du Barou que je rencontre David de Béziers, nous entamons alors ensemble une belle descente en direction du ravito de la Nouvelle. La saucisse grillée au sarment s’apprécie même à 9h30 du matin avec 20km d’avalé (je parle du compteur, pas de saucisse !). C’est reparti en compagnie de Patrick pendant que quelques « avions  » nous doublent dans le vallon de la source. C’est à nouveau une grimpette vers 353m d’alti. J’y rattrape David pour apercevoir en panoramique le château d’Aguilar posé devant le mont Tauch, superbe carte postale ! Nous enchainons par un single descendant bien joueur et regagnons à nouveau le bitume sur la route de Vingrau, bifurcation du 30km qui ramène à Tuchan.

Lieu de regroupement : on fait quoi ?  Bah David, Patrick et moi nous continuons bien sur, c’est trop bon ! Nous grimpons de nouveau de 166m vers 306m par la cote Longue, puis face à la falaise de Vingrau, voilà au km35, le deuxième ravito, sacrément bien fourni :  paté, Fitou… il manque rien ! Encore un regroupement, on échange en se ravitaillant, un tandem mixte nous y rejoint pour un peu de pédalage ensemble (voir photos). Une belle descente nous ramène au gué de Verdouble afin d’entamer la fameuse côte de la mort qui tue. Un peu de bitume au sommet avant de finir la dernière bosse vers le Pilou puis de dévaller encore vers le village de Paziols. Il reste 4km face au vent sur des petits faux plats qui nous ramène à Tuchan, ouf ! Pas mécontent de revoir enfin la cave …

Au chrono : 51km – 4h24 – 1585m de D+ pour ma première Vt’Tauch, un terrain extra sans pièges, un super tracé avec de fabuleux singles. Tout le monde a la banane : des riders aux organisateurs, le top !  Merci à toute l’équipe de Tuchan, team coaché par Philippe.  C’est sûr on reviendra l’an prochain encore plus nombreux.

Recup des guerriers : Retour au camping vers 13h après avoir trinqué avec David. Thierry arrive vers 14h après 5h15 de pédalage de Gaillarde. Les raideurs « Escapade » nous rejoignent vers 14h30, ils ont bouclés l’affaire des 69 km en 5h30 environ… On attends avec impatience le CR de Steph et la vidéo de Thierry.—    Bruno (Galipo31)

Malgré cette 9^ième édition particulièrement ventée du Printemps de Lilian, nous étions bien présents pour affronter ce fameux Cers et profiter de ces superbes paysages du littoral Audois. Basés pour la week-end en campement de base sur Gruissan, nous arrivons tôt ce dimanche sur La Palme. M’accompagnent Bruno, Jérome, Christophe, Thierry et Guilhem qui découvre les sentiers du narbonnais… Après les formalités d’usage, direction le parc éolien de Corbières Maritime, histoire de réchauffer les organismes sous les énormes ventilateurs. Ca tournicote, les rafales nous rappellent qu’Eole est bien parmi nous, dans ces pierrers en direction du Plat des Graniers. Au niveau de la Castanière, nous dévalons enfin en contre bas pour rejoindre le secteur des 3 fontaines et le ravito à suivre. C’est en quittant le sentier Cathare à la poursuite de mes camarades de jeu, qu’une erreur de trajectoire m’éjecte violemment de ma monture. Un OTB plus vrai que nature dans lequel mon poignet droit heurte les gros cailloux dans un secteur qui ne semblait pourtant pas des plus délicats. La douleur ne se faisant pas attendre (les copains non plus d’ailleurs), je me remets rapidos en selle avant de refroidir. Heureusement, la pause ravitaillo n’est qu’à quelques encablures, cela me permet d’évaluer ma blessure. Bien diminué, je décide de bifurquer sur le 35 km et laisser les plus courageux continuer sur le grand parcours des 55 km qui promet… Sans trop trainer et accompagné de Guilhem et Thierry, nous prenons donc sagement congé de nos trois autres riders qui filent déjà vers les crêtes et le Crés de la Ginestelle…

De notre coté, nous contournons Roquefort des Corbières avec de belles rafales qui ne faiblissent pas. La progression est quelques peu laborieuse mais heureusement, le parcours reste varié et de toute beauté avec de sympathiques passages en singles et sous-bois. Nous rejoignons ainsi la superbe Combe de l’Aval enfin protégé quelques instants de cette météo capricieuse. Voila les derniers km, le long de l’autoroute, dernier tronçon avant de retrouver le village de La Palme que l’on devine au loin. Ca y est, enfin le parking et c’est avec un grand soulagement que je pose ma monture … Une dernière restauration locale agrémentée de Muscat et Grenache.. avant que je salus mes amis et que je file tant bien que mal voir le toubib …

… et pendant ce temps, Bruno le trappeur raconte :  » … Après le premier ravito, nous décidons donc de partir avec Jérôme et Chris sur le 55km… Nous perdons Jérôme à la bifurcation du 35/55km, trop pressé de rouler en peloton. Impossible de le rattraper pour lui indiquer son erreur… Nous poursuivons donc à deux avec Chris la trace du 55km, la partie la plus dure commence alors sur les crêtes avec un vent énorme. Après un stop graissage du jeux de direction sur le spad de Chris, nous continuons. Déjà 30km mais le plus dur reste à faire… Après une superbe descente engagée et un passage à gué immergé (mi-cuisses), toujours le vent, des rochers et des montées… Stop rapide au deuxième ravito, encore 3km de montée avant enfin de redescendre en vue de l’autoroute. C’est la que je perds Chris, poursuite sur le bitume en logeant l’A9, puis le village de la Palme est en vue. »

Malgré cette météo perturbante et ma violente chute, superbe rando bien physique sur un parcours revisité de toute beauté tracé en sens inverse cette année pour l’occasion. Bravo à l’organisation et à la prochaine surement !

Nb : De retour toubib + radio …. Grosse entorse agrémentée d’un arrachement osseux coté scaphoïde. Bilan attelle + repos obligatoire 🙁