Ride sur Rattlesnake Recreation Area

Je ne pouvais pas quitter Missoula et le Montana sans aller voir à quoi ressemblait ces Rocky Mountain si superbes ! Ni une ni deux, au guidon d’un étonnant Giant Talon 29 p, me voilà à la conquête de l’ouest, en route pour le principal terrain de jeux des locaux, le Rasttlesnake Recreation Area à quelques encablures du Downtown (10 km). Tout au long du parcours qui m’amène au « Trailhead », je rencontre de nombreux écureuils, biches et chevreuils pas vraiment sauvages içi… J’attaque enfin les choses sérieuses en m’engageant dans la foret de résineux. Le sentier forestier « doubletracks » laisse rapidement la place à un sympathique singletrack serré montant progressivement. Tout en serpentant entre les grands cèdres, ça devient bientôt raide sur quelques miles qui semblent interminables … Enfin, c’est l’heure de la séquence DH pendant 9 bons km, du vrai bonheur à plus de 1600m d’altitude. C’est déjà le parking et la portion retour vers la ville. 40 km et presque 900 m de D+ plus tard je lâche ma monture, des panoramas plein la tête et … plein la camera pour une restitution gavée d’évasion et de sensations.  la trace GPS du périple ! La vidéo du trip.

(Récit saisi en live … sur Android).

Rozière 2012 bien arrosée !

« …Il est 6h30 quand Jérôme et moi prenons la route vers Cahors. Le temps annoncé ces derniers jours est bien au rendez-vous lui aussi, néanmoins il ne rabat pas notre allant. Passé une petite halte pour prendre un café sur une aire d’autoroute et nous voici enfin arrivés à la Rozière vers 8h00. Nous remplissons les formalités d’usage  puis nous nous engageons sur le 40km, compte tenu de l’exécrable météo. Nous rattrapons rapidement au profit d’une jolie descente, un petit groupe de 4 personnes avant de nous rendre compte tous ensemble que nous venons de court-circuiter une partie du tracé. Jérôme et moi serons les seuls à rebrousser chemin afin de bien réaliser l’ensemble du parcours. Donc la jolie descente se transforme en une belle montée…
Finalement, nous reprenons la bonne trace, précédés d’un autre groupe que nous doublerons à la faveur des montées mais qui me doublera à la faveur des descentes boueuses. Ce petit jeu durera longtemps me concernant car Jérôme, bien qu’en mode économie en vue de la transvé, descend aussi fort qu’il ne monte. Pourtant, je ne le perds pas de vue et c’est déjà pour moi une première victoire.

Une rando sans bricolage n’en serait point une. C’est donc traditionnellement qu’un petit réglage d’indexation se réalise rapidement. Passé cet aléa, les chemins se succèdent tandis que la pluie redouble. L’eau ruisselle dans les côtes et stagne dans les sous-bois, rendant par endroit l’exercice délicat et le passage dans les flaques obligatoire. Une première descente engagée dans le pierré, ponctué de nombreuses marches, me rappelle que l’expérience commence à payer. Ainsi une deuxième précédant le ravitaillement me permet de doubler quelques concurrents sur des marches très osées. C’est d’ailleurs à cet endroit que le photographe officiel s’était positionné.
Nous quittons rapidement le ravito et continuons sur le 40, délaissant le 60 et 80. Nous nous enfonçons dans une sombre forêt au profit d’un long single que nous devinons à flanc de colline (En fait, mes lunettes sont saturées de boue comme mes gants). Nous doublons quelques concurrents puis au sortir de celui-ci la pierre succède à la boue en montée comme en descente. Nous ne verrons plus grand monde à partir de cet instant. Au cœur d’une forêt mixant feuillus et « sapineux », nous jouons à serpenter en frottant les épaules avant de remonter en direction du retour. Jérôme m’attend suite à quelques douleurs dorsales puis nous arrivons à La Rozière repeint de la tête aux pieds. Le parking ne s’est pas trop vidé et nous devinons que peu de monde s‘est présenté cette année.

Au final, une sortie quelque peu gâchée par la pluie et un regret que le parcours ne nous ait pas amené du côté de Cahors et du pont Valentré. Peut-être était-ce le cas sur le 60 ? 4h10 pour 3h40 de pédalage et 1100 m de D+. Merci à Jérôme de m’avoir attendu par endroit et bon courage à lui pour la transvé. »  C’était Christophe de retour de Cahors.

la trace GPS du 44 km

Entre vigie et marais salants

Ha que ça fait du bien de rouler au sec par un bon 10°c, cela faisait bien longtemps…. Cette ambiance je suis allé la chercher dans la massif de la Clape à Gruissan ce week-end par une splendide météo hivernale ! Je décolle ce dimanche vers 09h00 des Ayguades, il fait un froid sec (vite oublié) pendant la montée vers la Vigie.
Après 25 minutes de pédalage et de bagarre entre ces fameuses pierres qui roulent me voilà enfin en haut pour un panorama sublime remplie d’une luminosité qui invite à la pause photo. Juste une brise de vent venant du nord me rappelle que la saison est quand même hivernale et qu’on ne doit pas se refroidir …. Je rejoins Notre Dame des Auzils par le sentier des cimes toujours aussi sympathique. C’est déjà la dévalade vers les traces fun de la Clape et les tournicotages à souhaits. Des Chevriers, je bascule vers la Capoulade puis direction l’ile Saint Martin via le chemin de la Rigole.
Me voilà enfin, face à la mer devant les cabanes de pécheurs paisibles qui semblent attendre les beaux jours. Sans trainer, je file sur la parcours balisé fraichement FFC N°1 et qui m’accompagne directement au beau milieu des marais salants dans un décor sauvage magnifique. A mon passage en bordure des marais, quelques flamants roses me gratifient d’un envol local digne d’une carte postale, histoire de rompre la sérénité ambiante… Je savoure ces instants bucoliques avant de reprendre mon périple le long de la grande bleue, étale. Déjà se dessinent au loin, les contours de la tour Barberousse et les pointes des mats de l’avant port de Gruissan. Le retour, plus classique, se fait à vive allure pour un finish aux Ayguades après 35km et 2h20 de pur bonheur…