Le Vert est toujours Luisant en 2018 !

Une fois de plus, c’est la coutume, nous voilà en ce premier samedi soir de novembre, à Lasserre pour la traditionnelle rando du Vert Luisant. J’arrive comme dab en avance, histoire de préparer les roadbooks à coups de scotch et ciseaux .. Au passage, je retrouve Yves et le staff, bien en place et ravis de nous accueillir. Alors que j’en termine avec la finition des roadbooks, me rejoignent : Nico, puis Renaud, Alain, Yvan, Jules et enfin Guillaume pour qui c’est une première. Dans une ambiance chaleureuse pimentée de chambrage, nous dressons l’apéro pendant que les premières équipes se chauffent… Le Neisson coule à flot en pensant à nos amis martiniquais sans oublier Bruno, le grand absent de cette année. Grand absent, pas tout à fait seul car Steph également manque à l’appel. Nous ne sommes pas vraiment inquiets, habitués à ce qu’il arrive à la bourre. Après quelques rasades accompagnées de saucisson, quiche et autres victuailles solides, nous voilà bien chauds…

19h30, nous remballons nos affaires, direction nos fidèles destriers avant le départ. Derniers briefings des navigateurs : Guillaume et Nico aux roabooks pour une première, fignolage des éclairages, nous voilà fin prêts ! Quelques équipes se font particulièrement remarquer avec des déguisements et des éclairages de feu, l’ambiance est toujours au top lors du départ. 19h52, on demande “les Onvoakedal” en grille de départ ! Devant le maestro de séance, Yves, nous décollons enfin à 7, Steph étant désespérément absent. A gauche toute, Guillaume et Nico tentent de se synchroniser, je cale mon compteur, ça suit derrière et les diapos s’enchainent alors que le fameux raidillon est en vue. Ouf, tout le monde monte à sa main et nous nous regroupons en haut après une belle suée. Tiens, on n’a plus froid ? Sans trainer, ça repart et après un, puis deux, petits loupés sans conséquences, nous voilà enfin, dans Bouconne sur ces singles qu’on apprécie tant. Les diapos défilent sans trop de soucis pour la troupe joyeuse des “Onvoakedal”. Sur un sol juste humide par endroits, nous rattrapons quelques équipes qui jardinent et arrivons déjà au premier ravito installé au parking Saint Louis. Un peu de sucré et hop, nous voilà en selle et après quelques hésitations, rendez vous du coté du lac inférieur pour une belle séance de bricolage et jardinage. Sa discute, la parcelle 102 ne devrait pas être là, mais si … Bref , après quelques petits aller-retours, nous retrouvons l’ordre des choses et les diapos se recalent comme par magie ! Guillaume est devant, Nico se bagarre avec le second roadbook qui fait des siennes et fait défiler les diapos sans qu’on ne le lui demande… Après de belles radiales bossues, voilà le second ravito, signe du fameux vin chaud tant attendu. C’est aussi l’occaze de se restaurer de nouveau et d’apprécier cette ambiance nocturne unique. Après quelques verres… nous voilà de nouveau en piste pour le final. Ca tournicote encore et même si la lampe de Jules nous oblige à un scotchage en règle, nous retrouvons enfin les signes distinctifs d’une écurie qui se rapproche. Passage dans les buis, le dernier gué puis la route avant la fameuse descente dans les graviers et le bitume à suivre. Dans cette dernière phase, brusquement ma lampe s’éteint, l’accu n’a pas tenu la distance. Qu’à cela ne tienne, je tente de rester dans le lueur des copains même si certains passages se font plutôt au jugé … Ca passe et à peine le bitume retrouvé ça roule fort en direction de la salle des fêtes. Au delà de la fraicheur qui tombe bien maintenant, ça doit être l’odeur de la soupe à l’oignon qui fait son effet !

22h40, vous y voilà pour un dernier passage au pointage et la mise au repos de nos montures et le dépôt de notre attirail. La troisième mi-temps peut enfin commencer… Entre la soupe à l’oignon/fromage agrémentée de quiches, tartes, et des fameuses gaufres d’Alain sans oublier les breuvages en tout genre, nous rechargeons les organismes qui en ont bien besoin avant de regagner tranquillou nos chaumières… Merci les copains pour cette belle virée nocturne toujours aussi ludique et sympathique. Merci les maillons pour l’accueil et orga sans faille, comme dab !

  

Ronde des foies gras 2018

Il est 9 heures quand nous arrivons avec Nico et Renaud à Mauvezin, ce village gersois en plein effervescence ! Faut dire que la fameuse ronde des foies gras attire pas mal de monde, en ce deuxième dimanche d’octobre. Sur le parking central, nous retrouvons toute la troupe des “fous du canard” déjà en pleine préparation sans oublier Bruno qui, pour rien au monde, n’aurait raté ce rdv  ! Audrey est déjà aux manettes distribuant les enveloppes des dossards, gobelets et autres précieux tickets sans oublier les tutus versions “poussins”. Pendant que les préparatifs vont bon train et que Nico nous gratifie de belles figures dans sa belle tenue…, la place se remplie progressivement dans une ambiance bariolée et joyeuse. Ca y est, tout le monde est équipé, habillé, les vélos fin prêts pour la belle photo de famille. 

10h pétantes, le mulard s’envole péniblement sous les cris de la foule en délire, c’est partit pour les coureurs (Audrey, Nico, les autres fous et … plus de 700 autres …). Pendant ce temps, les riders patientent encore un bon quart d’heure avant le second lâché du canard dont le décollage cette fois se fait plus énergique, Go ! Y a foule dans les première ruelles et s’échapper du village se mérite. Après un peu de bitume c’est la première montée sur terre ou de nombreux vététistes mettent pied à terre formant un énorme bouchon. Pas grave, on prends son mal en patience pour arriver sans encombre à la première ferme (à peine à 2km) ou déjà les plateaux de foie gras nous attendent. Si la majorité des coureurs du groupe ne nous a pas attendue, on opère, en pleine dégustation, aux premiers changements de montures et hop, nous voilà en route vers la seconde ferme. 6 km de chemins, de bosses et de descentes plus tard sur un cordon de participants maintenant bien étiré, la fameuse ferme du Parc est en vue tout là haut , bondée… Nous retrouvons notre groupe presque au complet, en pleine dégustation de toasts de ce superbe foie gras de la ferme du Parc. 

Nous en profitons avec Nico pour permuter notre monture et sac à dos et me voilà transformé en coureur à l’assaut de ces fameux vallons gersois sous un soleil bien en place et qui monte lui aussi ! Déjà la troisième ferme avec toujours autant de succès autour des ravitaillements. On goutte, on compare, sous le rythme de musiciens locaux et dans une ambiance bien sympa. c’est repartit pour cette fois une longue transition dans la campagne, la prochaine ferme n’étant qu’à 8 km …  Régulièrement on double et on se fait dépasser par des tutus jaunes, tous ravis de partager ce superbe moment même si les raidillons en font grimacer plus d’un … Bruno, Steph aux avant postes, Renaud qui s’accroche et la bande des djeuns Tom, Matthieu, Flora, Pierre …  (désolé, j’en oublie les prénoms), bref, ils sont tous bien là, les fous du canard ! D’ailleurs, beau regroupement à la ferme “Le Loubet” pour une nouvelle belle photo du groupe. Les organismes commencent à tirer, il ne reste que 10 km. On s’accroche même si les crampes commencent à arriver pour certains. Sur ce superbe tracé bien sec et certaines portions énergivores bien ondulées, nous reprenons le circuit après cette nouvelle dégustation. Encore des bosses, des vallons gersois à franchir et ces kilomètres qui s’égrènent doucement. A 20km, nous rechangeons une ultime fois la monture avec Nico qui semble avoir des fourmis dans les jambes.  Nous passons en revue rapidement les dernières fermes, les tutus jaunes ont semblent-ils accéléré et sont majoritairement devant. Derrière, Bruno, Renaud, Nico et ma pomme, nous profitons des derniers ravitos,  plateaux de foies gras obligent…  les derniers kilomètres deviennent de plus en plus durs, les jambes de plus de plus lourdes …  Nico s’accroche et dans un dernier effort gravit en force l’ultime montée de l’arrivée dans le village sous les encouragements de la foule conquise  !

Bravo à tous les fous : Audrey pour l’orga, tous les copains, copines super sympas, sans oublier Nico et Renaud pour le courage et la ténacité dans l’effort !  Mention ++ également à l’organisation, tous les bénévoles qui fond de cette rando, une manifestation incontournable du sud ouest !

   

   

 

Sur la trace de la Pratgestoise

Comme à mon habitude lors de récents séjours sur Narbonne, je contacte quelques jours avant la communauté des SingleQuest toujours partante pour un ride local. Pour ce dimanche matin, Sylvain et Christophe me proposent une sympathique virée dans la Clape du côté de Gruissan. Malheureusement, c’est sans compter sur l’arrêté d’interdiction d’accès au massif  publié tardivement le samedi soir par la Préfecture qui forcément est venu perturber notre planif… Sans tergiverser, Sylvain et Christophe me suggèrent alors un remake de la Pratgestoise 2018, rando à laquelle je n’avais pas pu participer pour cause de Roc Trespouzien. L’occasion est effectivement trop belle et sans hésiter une seconde, le rendez-vous est pris de bonne heure pour en découdre avec cette fameuse trace.

Dimanche matin, il est 7h15 du coté de Prat de Cest sur la RN quand je retrouve mes guides locaux : Sylvain et Christophe. Sans attendre que la chaleur s’installe pour la journée, nous traversons rapidement le village avant de basculer de l’autre côté de l’autoroute afin d’attaquer les choses sérieuses. La pinède nous happe d’entrée de jeu dans une succession de monotraces montantes puis descendantes, histoire de donner le ton de ce qui nous attends ! Même si le massif n’est pas immense, les sentiers s’enchaînent dans ce dédale de singles, superbement dessinés par les traceurs de la Pratgestoise. Les passages ludico-techniques se succèdent inexorablement de bosses en bosses entre les racines des pins maritimes qui en ont vu d’autres. Marquées par quelques marches, nous alternons de belles dégringolades raides et rapides, tournicotant entre les pins et la garrigue remplie de senteurs méditerranéennes. Bercés sur ces singles sinueux qui remontent régulièrement en balcon sur les crêtes, nous profitons à fond de ces moments magiques qu’imposent ces changements de rythme et les superbes pauses obligatoires en face des étangs, de la pinède, de Bages ou encore de Narbonne dans des panoramas XXL.

Même avec une altitude max de l’ordre de 104 m, nous cumulerons quand même, au final,  plus de 900 m de D+ sur les 35km d’un tracé mariant subtilement à la fois l’intense, le technique et le ludique.
Bravo à mes guides locaux : Sylvain et Christophe pour cette belle matinée ! Tout était impec, un guidage efficace dans la bonne humeur habituelle communicatrice comme vous savez en faire un superbe moment de VTT.  Alain J

   
   
   

La trace du parcours 

Sous le cagnard à Carla-Bayle !

Ce dimanche, filons en Ariège pour la traditionnelle rando Arize-Lèze dans sa 5iéme édition et première pour moi. La départ est prévu depuis le village de Carla-Bayle à une petite heure de la maison. Après l’invitation de Jean de venir partager cet événement Ariégeois, histoire de mieux connaitre son terrain de jeu, je lance tardivement la planif et du coup Renaud m’accompagne, suivent Didier, Yann et Alain qui après quelques hésitations décident d’emboîter le pas sur le grand circuit.

7h45 en direct du parking du gymnase de Carla, inscriptions et café matinal bouclés, nous retrouvons Jean et son superbe Levo pour les derniers préparatifs d’avant départ. Dans une température encore agréable, nous décollons de Carla et saluons au passage l’arrivée du reste de la team Vttescapade qui nous rattrapera surement assez vite ! Le village étant bien perché, nous plongeons sur les premiers sentiers à la conquète d’un parcours annoncé bossu. Même si le terrain est archi sec voire cassant, Jean surpris par un large trou boueux resté à l’ombre nous rappelle qu’il est facile et rapide d’aller au tas en quelques secondes (heureusement sans bobos). Nous progressons rapidement alternant petites portions bitumeuses et larges pistes à la découverte de superbes vallons avec en arrière plan la découpe d’une chaîne des Pyrénées quelque peu embrumée.

Bien en rythme et après la montée de la Bourgère, à Rebaillou, Jean ouvrant la voie sur son Levo, nous attaquons la longue ascension vers le Dolmen de Seignas alternant bitume, larges pistes et pour finir champs de cailloux énergivores du Plantaurel. Au dolmen, si l’équipe au complet se retrouve pour la photo en haut du gros cailloux, nous poursuivons en balcon sur les crêtes pour une séquence bien sympa malgré toujours ces pierrés qui exigent une vigilance de tous les instants. Laissant à mi parcours nos copains décidés sur le grand parcours, nous basculons sur une belle dévalade technique, boisée, fort sympathique jusqu’à Montfa ou le ravito est installé ! Après un bon quart d’heure de pause sucré-salé, histoire de recharger les organismes, ça repart sous un cagnard maintenant bien là. Heureusement, la trace prends des couleurs différentes, en partie ombragée et moins cassante. Nos ondulations se poursuivent alors dans des paysages plus classiques en alternance de petites portions de routes, de pistes particulièrement éprouvantes et quelques phases descendantes bien agréables. Alors que l’écurie se rapproche, une crevaison de mon pneu arrière nous force à la pause technique avant d’entamer le final de la rando.

Encore une séquence sévère sur une portion de tôle ondulée marquée de sabots de vaches avant de basculer sur le dernier vallon pour remonter vers le village tout la haut. Il est plus de midi, ça tape grave sur les casques et les derniers hectomètres sur le bitume semblent interminables. Enfin, voilà le parking et la banderole d’arrivée ou nous attends le pointage.  Nos montures au repos, c’est d’abord autour d’une mousse bien fraîche suivi du repas réparateur que nous nous retrouvons pour partager encore ces derniers bons moments.  Bravo l’organisation pour la découverte même si du single plus tournicotant nous a un peu manqué sur ce tracé particulièrement exigeant. Merci à mes camarades de rando pour cette matinée bien sympa. Désolé aux copains du 50km arrivés plus tardivement et que nous n’avons pas pu attendre pour partager leur impressions.