Bonne Année 2009

 L’année 2008 fût marquée par de nombreuses escapades originales : C’est d’abord pour moi 2420 Km en 92 sorties dont 11 randos d’usure de pneus, chaînes, cassettes … (mes stats). De nouvelles découvertes comme la Palme, Saint Rustice ou Montrabe sont venues enrichir la liste déjà longue des traces gps. Les deux randonnées nocturnes de la bête noire et du vert luisant fûrent grandioses tout comme celles d’Aragon et Bruniquel. Enfin, l’escapade de Noël chez les copains martiniquais a permis de clôturer une année particulièrement comblée.

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De nombreux projets sont au programme en 2009 : Sorties dans les Pyrénées, les Cammazes, Bruniquel, Canal du Midi… Le trip à Moab (USA) en juillet constitue aussi un objectif important. Enfin, la venue attendue des copains antillais en juin permettra encore d’écrire de belles pages d’aventures VTT que j’espère pouvoir partager avec un maximum d’entres vous.   Bonne Année 2009, du VTT, du fun et de superbes escapades ! 

De Crève-Coeur aux Salines

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Le thermomètre affiche déjà 19 °c à 7h30 ce dimanche 28 décembre et le ciel est bien menaçant pour cette dernière grande sortie 2008 sous les cocotiers. A Sainte Anne, devant le repère de Vénérand, Jean-Louis et sa compagne s’affaire quand j’arrive avec mon Stumpjumper d’emprunt (merci Henry !), précédé de Kristian, viennent ensuite Nikos, Maurice, puis enfin Nestor qui sort d’une grande nuit … de fête.
Après un démarrage hésitant, nous prenons vers 8h00 la direction du Domaine de Belfond. Jean-Louis assure le coaching de … Séverine, vététiste de dernière minute,
chevauchant un vtt prété par Vénérand. A Belfond, nous bifurquons vers Crève-Cœur, ce fameux morne qui grimpe, grimpe.. Après un passage sur le bitume, le sentier qui mène au piton de Crève-Cœur est bien pentu. Le sol est rocailleux, glissant par endroit et la montée semble interminable. Nous passons le sommet avec Maurice, suit le petit groupe qui se reforme rapidement mais sans la présence de Séverine qui a  rebroussée chemin et a préférée rentrer sagement au bercail.
Sous l’impulsion de notre guide, kristian, nous reprenons notre parcours en rejoignant la route qui nous redescend à vive allure vers Cap Chevalier. Juste avant l’ancienne distillerie, nous obliquons vers le morne la diablesse. Le sentier est particulièrement joueur avec des passages délicats entre pierres et belles ornières. Puis, subitement, nous nous engageons sur un ponton de bois construit directement au dessus des marécages.. Instants particuliers pendant lesquels, nous traversons une végétation typique de ses secteurs humides. Après plusieurs centaines de mètres, le ponton laisse la place à un sentier herbeux pas endroits et qui serpente entre marécages, mangroves et talus en devers. Nous rentrons alors progressivement dans le secteur de la Baie des Anglais. Après le morne Persil, nous laissons la vierge des coolies sur la gauche pour remonter vers la vierge des marins. La pause photo au pied de la chapelle nous permet d’admirer ce point de vue sublime qui domine la baie et l’archipel d’ilets tout autour de nous, l’instant est magique ! Nous reprenons nos montures et dévalons le morne à vaches pour déboucher sur la plage de l’Anse Trabaud. Nous y saluons l’ami Thomas, venu « kitesurfer » les vagues du sud, avant de remonter cette superbe anse authentique en bordure de plage à la recherche d’un sable dur et compact pour nos crampons. L’anse est très étirée et dans sa première pointe, nous croisons une nasse de pécheur rejetée par la mer qui concentre l’attention de quelques curieux. C’est alors que Nestor en profite pour sauter de son spad devant les randonneurs ébahis. En quelques minutes, les langoustines passent de la nase vers … une poche en plastique. Nous en terminons de la remontée de l’anse et de sa pêche providentielle.

 img_4253La transition avec la savane de pétrifications est brutale et le contraste étonnant avec ces nouveaux paysages. Nous serpentons entre cailloux et roches volcaniques parsemées ça et là de cactus dignes d’une végétation mexicaine !

Petite pause forcée suite à une crevaison de nikos du coté de l’Anse à Prunes puis nous retrouvons la célèbre grande Anse des Salines déjà bien investie en cette matinée dominicale. Petite halte et prise de contact avec les gendarmes locaux intéressés par nos escapades à Vtt et nous filons vers l’Anse Meunier avant de remonter vers la pointe Dunkerque et l’Anse Caritan. Quelques passages délicats dans les racines ou nous rejoignons Vénérand et son groupe en balade avant de retrouver St Anne bien animé en ce dimanche matin . Nous traversons le bourg, puis longeons la plage municipale jusqu’a la case de Vénérand, fin de notre périple. Au final, 28 km pour 2h30 de pur VTT, physique dans une extraordinaire variété de paysages. A l’arrivée, devant un T-Punch et une bonne Lorraine bien fraîche, les avis sont unanimes. Une sortie inoubliable qui clôture superbement une année vtt intense en émotions. Merci à tous les copains d’avoir partagés ses grands moments et vivement l’année prochaine.
Bonne année 2009 à tous !!!

<<< La trace gps du parcours >>>

<—–  Le film —–>

Sangliers sur la piste cyclable.

sanglier.jpgLors de cette dernière sortie de l’année en pays narbonnais, par 6 degrés au thermomètre, il ne fait pas un temps à sortir un c… dehors, dommage, cela m’aurait bien aidé ! En cette fin d’après midi, sous un ciel bien bas, je décide de faire un petit tour roulant autour du lac de Gruissan en revenant par la route bleue et la piste cyclable entre Narbonne et les Ayguades. C’est donc à vive allure à près de 24 km/h de moyenne que j’espère cloturer cette saison cycliste avant de retrouver dans quelques jours, des températures plus .. tropicales. Le tour du lac vite avalé, quelques chemins pierreux me ramenant vers la route bleue, j’enchaine alors la dernière portion de piste cyclable, poussé par un vent de 3/4 arrière vers ma destination finale des Ayguades. L’obscurité tombe rapidement , heureusement, sur cette portion de bitume, je ne risque pas de croiser grand monde …. Erreur !!! Tout à coup, à la hauteur du camping, je distingue sur la piste 3 formes sombres devant moi, je ralenti et à une vingtaine de mêtres devant moi, se tiennent fièrement, me fixant sans bouger une oreille, 3 énormes sangliers bien loin de leurs secteurs boisé habituel. Je stoppe, debout sur les freins, instants d’hésitations, on se fixe dans le blanc des yeux … ou presque et les deux bestioles les plus éloignées prennent la tangeante rapidement pendant que le premier sanglier, reste là, face à moi, au beau milieu du bitume, sans bouger…  Que faire, demi-tour , crier pour l’effrayer ??? Bref, après quelques secondes d’immobilisme total, ce dernier prend la direction de ses compères et détale rapidement dans la nuit devenu quasiment noire. J’enfourche rapidement mon spad et déroule ces deux derniers kilomètres à très, très vive allure . Un finish bien particulier sur le narbonnais ou nos amis les bêtes imperturbables jouent aux touristes en balade en cette période de l’année !

Virée Automnale à Bruniquel

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Même pas peur, malgré un ciel menaçant, d’affronter les reliefs de la région de Bruniquel et des gorges de l’Aveyron. Devant, ce qui semble être la petite salle des fêtes du village, nous retrouvons la team au grand complet, motivés pour cette sortie bien loin de nos contrées habituelles. Quand nous arrivons, Jérôme, Bruno et votre serviteur, Steph et Rémi nous attendent, suivent Jean-Claude et Christian. Enfin, Laurent et Vincent arrivent dans la foulée. Tout le monde s’affaire, montage des spads, ravitaillements, sandwich pour certains, préparation des APN pour d’autres.., de la vidéo et des GPS (au nombre de quatres, nous ne devrions pas nous perdre !)
Vers 13h20, nous entâmons notre rando par la montée vers «Larroque» sur une petite route goudronnée qui nous permet de rentrer progressivement dans le vif du sujet. Au hameau «les Nouals», le bitume cède la place à un singletrack empierré, un avant goût de ce qui nous attend, plus haut… Le cortège des bikers s’allonge mais tout le monde suit à son rythme sans réelles cassures. Une belle première descente rocailleuse et piégeuse nous entraine jusqu’aux berges de la Vére. Nous nous frayons un chemin sur la rive droite par un sentier ludique entres chênes verts et buis sauvages avant de se retrouver, au niveau des moulins bas, face à la … rivière, bien haute en cette période de l’année. Le gay annoncé n’est pas réellement franchissable, du moins, cela ne tente personne du groupe ! Nous rebroussons chemin pour prendre plus au large sur la variante de Bruno.

A Saint-Martin, nous grimpons vers Mespel par un sentier varié chargé par endroits de pierres, de feuilles et de portions bien glissantes ou l’adhérence est parfois plus que limite sous nos crampons. Quelques poussettes plus loin, nous rejoignons le bitume avant le village, nous croisons quelques chasseurs et … une biche semblant jouer à cache-cache… Ca grimpe encore, et toujours plus haut, arrivés en limite de la forêt domaniale de Grésigne, nous bifurquons à Puech Ayrol sur un singletrack descendant gavé de racines et de feuilles dans lequel Stéph, Laurent, Rémi et Vincent s’en donnent à cœur joie. Derrière, le reste du groupe assure tranquillement ou presque …Bruno nous offre une superbe cascade en « live » sur une portion pourtant pas des plus terribles. On rétablit la monture et le cavalier avec une potion magique, secret du druide Christianix et nous repartons. En contrebas, nous traversons une série de ponts glissants sur le ruisseau «l’Audoulou», passage devant la Fontaine, puis malgré quelques hésitations de Garmin, portage de vélo sur une portion escarpée qui nous remonte vers le haut de la forêt. Nous rejoignons alors la route forestière, très roulante dans un premier temps, puis qui grimpe encore dans la forêt de Grésigne, jusqu’aux » Abriols », point culminant de notre périple. Dans cette montée interminable de plus de 3km, le groupe s’étire encore avec nos grimpeurs fous devant et nous autres en fin de peloton. Le ciel toujours aussi bas annonce une tombée de la nuit imminente, nous sentons bien qu’il ne va plus falloir trainer en chemin. Nous amorçons alors une descente infernale vers l’arrivée. Une portion de bitume pour se refaire les jambes et le souffle puis, à «la palme», descente d’enfer dans les pierres dans une combe qui s’achève en goulet resserré. Les descendeurs fous avalent cette portion très technique dans une allure à en faire pâlir plus d’une chèvre alors que derrière les moins téméraires finissent … à pied. Enfin, c’est la terre ferme ou plutôt le goudron de la route qui nous ramène vers Bruniquel qui s’endort tranquillement. Il est temps d’arriver, le château « du vieux fusils » eclaire la vallée… enfin le parking. Bravo Garmin pour cette superbe trace variée, merci aux copains pour cette belle escapade VTT. De l’avis de tous, un spot à redécouvrir aux beaux jours …

<<<Trace GPS>>