Ride estival à Bouconne

A défaut de ROC (d’Azur) et de ronde de foie Gras, pour nous, le ride sera local en ce dimanche matin estival.
Nous nous retrouvons 8 riders au stade de Fontenilles sous un beau ciel bleu et un … petit 7°c qui pique un peu ! Sous les ordres de Nico, bousculé sur sa trace par Bruno puis Steph, direction la forêt de Lartus pour quelques découvertes de sentiers avant de croiser Pujaudran en direction de Bouconne. Sous un bon rythme, nous voilà sur nos premiers singles avant la pause habituelle à l’arbre d’Alex. C’est sans refroidir que nous enchaînons le canyon toujours aussi joueur puis la lisière sud avant d’attaquer la monotrace descendante derrière le Télégraphe. Le terrain de jeu est impec, roulant malgré quelques flaques sans oublier la température devenue bien agréable.

En bas du télégraphe, Nico nous propose une bifurcation inspirée du circuit des 100 bornes de Bouconne. Nous découvrons alors un sentier préservé essentiellement en sous bois. Sous le feu de cette trace quasiment vierge de tout riders (à part nous …), nous ratons la « pujade » à droite et poursuivons en lisière de forêt en terre inconnue. Nous voilà tout au bout de l’IGG, reconnaissant enfin le secteur mais … l’heure tourne. Y a plus qu’à remonter à la base de loisirs et enquiller au plus direct au cap inverse. Nico aux avants postes ouvre la voie et de singles en singles, nous retrouvons d’abord le parking central (en tentant de perdre Galipo) puis marquons une pause suite à une crevaison d’Alain afin de reprendre la trace vers l’écurie. Après 44 km au compteur, c’est autour d’une mousse, saucisson et chips que nous trinquons à la virée et à mes 55 piges… Merci aux deux Alain, Nico, Renaud, Jérôme, Bruno et Steph pour ce ride dominical bien sympathique.  

     

Entre vallons gersois et Bouconne en sous-bois

Sympathique ride dominical avec les copains depuis Bouconne. 8h30, pour une fois, je suis à l’heure au parking Saint louis… A peine le temps de me préparer quand déboule la troupe composée de Bruno, Alain, Nico, Renaud puis Matthieu et enfin Guilhem (le retour).
Ni une ni deux, Nico en tête ouvre la voie ou plutôt les singles … Petite pause habituelle à l’arbre d’Alex avant d’enquiller derrière Galipo le superbe sentier de la rose vers Pujaudran. Ca tournicote bien, quelques relances sympas avant de traverser le village désert. Sans refroidir, nous basculons ensuite à la Gravette sur la monotrace plongeante du ruisseau Saint Antoine. S’en suit ensuite une séquence vallonnée sur bitume avant de virer tout à droite à Sénibel. Alternant de larges pistes agricoles et parfois herbeuses, notre trace nous ramène vers Mérenvielle, surplombant les superbes vallons gersois quelque peu sous la grisaille. Après une brève pause, Nico motivé pour tester son tout nouveau 50 dents à l’arrière nous entraine alors vers la montée infernale du château d’eau. Une belle ascension physique de plus de 2 km sur laquelle Alain et Guilhem en profitent pour passer aux avant postes. Si la bosse est rude et fait bien mal aux pattes, nous rejoignons ensuite sans encombre Bouconne juste avant Pujaudran.
Derrière Matthieu visiblement en pleine forme, nous enquillons alors le fameux canyon bien roulant tout en relances et virages relevés, que du bonheur ! Nous terminons notre boucle dans Bouconne en serpentant sur ces pistes et singles qui nous ramènent au parking Saint Louis pour un ultime ravito après 26 km de régalade. Il fallait bien fêter comme il se doit la retour aux affaires de Guilhem, Matthieu et votre hôte autour d’une mousse et de quelques cacahuètes grillées… Merci les amis pour cette belle sortie entre vallons gersois et sous bois de Bouconne !

     
      

Bouconne sans poussière

Après plus de deux mois d’absence sur Vttescapade cause blessure, voilà enfin le retour aux affaires en mode VTT Light ! Malgré le bel arrosage de la nuit, histoire de coller la poussière et faire chuter un peu le thermomètre, direction le parking Saint Louis sous un ciel tout gris et une bruine franchement peu encourageante ! Galipo et Alain sont déjà là ou plutôt patientent gentiment … je suis un peu à la bourre !

Alors que la bruine s’intensifie quelque peu, je rajoute une couche et hop, direction l’arbre d’Alex par la piste. Même si le poignet est bien rigide, quel bonheur de retrouver la forêt et ses sentiers après deux longs mois sans escapades. A l’arbre, après une brève pause, c’est la grande dévalade sur bitume avant la bifurcation pour la piste agricole transversale qui, malgré l’herbe haute, colle bien par endroits. Nous enchainons alors successivement la traversée de Mérenvielle, Lasserre avant d’attaquer la remontée via le chemin de Mondi. Direction Bouconne ensuite par l’entrée Saint Jean et ces beaux singles roulants qu’on enquille jusqu’à l’allée centrale. Une dernière pause pour gouter les succulentes barres de céréales maison d’Alain et on termine sur la partie sud de la forêt par une séquence toute en relance entre flaques et racines. C’est déjà le parking, j’entame une ultime boucle afin de raccompagner mes copains de jeux sur le chemin retour avant d’en terminer de ce sympathique ride vivifiant de reprise.

   

Cordiolo 2017

Un temps idéal cette année pour la Cordiolo qui n’aime pas de coutume trop l’humidité… Je retrouve Steph aux Cabannes vers 8h10. Inscriptions vite bouclées, un oeil sur les circuits en découvrant quelques options possibles …  et hop, c’est partit ! Nous longeons d’abord le Cérou pour rejoindre Vindrac, c’est super roulant, idéal pour tourner les jambes dans cette température matinale bien fraiche. Nous filons ensuite sur Loubers ou l’alternance de pistes et bitume laisse la place à une belle monotrace tournicotante. J’abandonne momentanément Steph sur le grand circuit pour bifurquer via Itzac tout en haut. Après la traversée du superbe village, je retrouve de nouveau le grand circuit dans un magnifique single plongeant, bien joueur jusqu’au ruisseau de Verdier dans un couloir d’arbres couverts de mousse, de terre rouge et pierres glissantes. C’est enfin la remontée vers les Verdiers ou le premier ravito est installé. Entre saucisson, pâté local et fruits secs, j’attends patiemment Stéphane qui ne tarde pas à arriver. Après un petit quart d’heure de pause, direction Maraval et ses fameuses dunes. L’orga nous a réservé cette année un tracé de toute beauté dans les terres rouges. La trace serpente entre les bosses avant d’emprunter le fameux canyon presque à sec cette année. La récré est déjà trop vite terminée et nous retrouvons le tracé habituel vers Lissard puis Marnaves. Subitement le balisage prends de la hauteur en direction du fameux Château de la Prune. La montée sous le cagnard enfin retrouvé se mérite. Au basculement de la route du Pech, je décide de prendre directement sur le bitume histoire de recharger les batteries, rendez vous au ravito, Steph, c’est tout en bas ! La dévalade est salutaire à presque 60 km/h. Déjà c’est le village, la dernière descente, le passage devant la maison familiale juste avant la ravito installé sur le parking.

Steph ne traine pas et me rejoint rapidement après une séquence boisée apparemment de toute beauté. On reprends des forces avant d’entamer le circuit retour sur de larges pistes forestières puis en bordures de champs avant de basculer de l’autre coté du Cérou en direction de la Treyne. Il fait chaud dans la longue montée d’abord sur le bitume puis en sous bois avant que je ne marque une satanée pause bien involontaire…que je ne suis pas prêt d’oublier ! Dans cette fin de montée, les riders se succèdent et lors d’un passage délicat au lavoir, le vététiste devant moi dérape brusquement et s’étale de tout son long. Voulant l’éviter, j’en oubli d’anticiper la belle marche qui nous sépare… Mon spad s’efface sur le coté, moi je bascule de l’autre dans un éboulis d’un bon mètre de haut. De tout mon poids, je heurte violemment le sol. Il me faudra bien quelques bonnes minutes pour retrouver mes esprits, mon spad (resté en haut) et vérifier que je suis encore entier… Mon pouce droit me fait horriblement mal, saigne alors que je me sens à l’intérieur tout mâché …  Avant que ça refroidisse trop, me voilà de nouveau en selle pour en découdre. Une dernière portion boisée pour rejoindre la route, la bifurcation 40/57km et tout à droite pour un retour direct à l’écurie pendant que Steph loin devant, est sur la grande boucle. Allez, encore 5 km, Les Cabannes sont en vue et ses premières ruelles me ramènent directement à la voiture.
Suite à ce dernier épisode, je ne traine pas pour un retour direct et panser mes plaies… L’optimisme initial de mon état se dégradera progressivement dans la soirée avant d’en savoir un peu plus ce lundi (fracture pouce droit, fissure scaphoïde gauche et une cote cassée). Cela n’enlève en rien une excellente et sympathique randonnée dans un secteur que j’affectionne particulièrement enfin … habituellement !