La pluie quasi incessante depuis samedi n’avait pas découragée tout le monde ce week-end. Les sportifs, présents à la salle des fêtes de la Salvetat Saint Gilles ce dimanche matin, n’en menaient pas large, inquiets devant cette fausse accalmie et ce ciel menaçant. Quand j’arrive, Jean Claude est déjà là, discutant avec Stéphane qui, pour la circonstance, se trouve dans le rôle inhabituel de l’organisateur et non de vététiste participant.
Un café, quelques échanges sur le parcours avant que le départ groupé soit lancé à 9 heures pétantes sous les premières gouttes de pluie. Une ruée d’une centaine de vététistes téméraires s’élance, prenant la direction du fléchage bombé fluo. La portion initiale sur le bitume permet de se chauffer tranquillement malgré la bruine. Le peloton s’étire doucement en direction de Fontenilles et Pujaudran. Il pleut maintenant de manière soutenue lorsqu’au Pyroutet nous empruntons un long chemin herbeux et gras mais roulant. Puis, c’est la montée vers le vieux moulin. Certains bifurquent déjà sur le retour du 25 Km, ensuite sur celui du 30km. Avec Jean Claude nous continuons et grimpons cette longue montée bien ruisselante de toutes parts.
Nous enchainons par la descente sur Paillol avant de reprendre la fameuse montée de la conduite de gaz. Le sol est de plus en plus gorgé d’eau et les crampons saturés n’adhérent plus. C’est donc à pied que nous en terminons l’ascension non sans mal. La pluie devenant de plus en plus forte, il est devenu difficile d’aborder ce single descendant qui nous ramène vers Lias. C’est un véritable torrent qui coule sous les pneus de nos spads devenant limite incontrôlables. En bas, la dernière montée engorgée vers Lias s’annonce terrible et alors qu’il pleut toujours, nous préférons renoncer et écourter notre périple vers l’ouest…
Nous prenons alors la direction du ravitaillement du 30km, halte réparatrice et réconfortante. Après une rapide casse-croute, sans attendre de trop refroidir, nous amorçons la trace retour sur les sentiers toujours bien détrempés. Nous roulons le plus souvent au milieu des flaques ou nos crampons adhérent mieux et offrent un meilleur rendement. A Berdoulet, direction la porte des étoiles…, lieu dit :«Starguets », ça ne s’invente pas 😉 avant de plonger dans vers l’Aussonnelle dont nous préférons le franchissement via la passerelle métallique. Puis c’est Saint Flour et la route vers La Salvetat avant de bifurquer vers la dernière portion ludique et «sans poussières» au Poncet dans un secteur boisé qui a des allures de rizière (voir photo). Enfin, c’est la dernière grimpette avant la salle des fêtes ou un comité d’accueil et un dernier ravitaillement nous attends. Jean Claude reçoit la coupe du vétéran de l’épreuve et moi le lôt du fidèle accompagnateur … 31km bouclé en 2 heures. Le temps d’un dernier verre et entre les dernières gouttes, nous rentrons nous sécher. Dommage que la météo capricieuse se soit invitée ainsi car le circuit proposé par l’organisation méritait d’être visité dans sa totalité et sans modérations aucunes. Cela sera pour l’an prochain, sûrement !
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