Après de multiples essais, le constat est clair: filmez tout en profitant pleinement des escapades en tant que vététiste parait essentiel. Il est exclu pour moi de passer pour uniquement un caméraman et de n’être que le spectateur de ces instants magiques de cascades, passages inédits,… L’enregistrement se doit d’être pratiquement en continu sous un ou plusieurs angles qu’il sera, après, facile de monter et de compiler. C’est donc bien de l’intérieur de l’action et des trips que je conçois les prises vidéo de mes escapades !
La Caméra
Après avoir tenté de filmer quelques séquences avec un APN en mode vidéo, je suis vite passé à l’installation d’une caméra déportée sur mon casque.
Dans un premier temps, j’ai acheté une petite caméra Cmos de recul sur Ebay. Avantage : faible prix 30 euros, faible consommation. Inconvénients : sensible aux écarts de luminosités , contrejours, crépuscule et surtout restitution d’une image inversée , ce qui nécessite des manipulations informatiques supplémentaires… voila la bête initiale :
Après diverses recherches sur le web, je suis tombé sur des sites spécialisés sur la vidéo sportive automobile au parapente en passant par le ski et le VTT…. bref, l’orientation est radicalement différente: caméras paluches dérivées des premières expériences de la F1 et d’émissions professionnelles, systèmes d’enregistrements sur caméscopes miniDV voire à disques dur.
Ainsi, j’ai opté pour une caméra Sony 520 lignes connectée sur un caméscope JVC en entrée audio AV in. La qualité d’images n’a rien à voir et la caméra s’adapte très bien aux écarts de lumières et contre-jours même dans des situations extrêmes comme sous les tropiques en conditions particulières : entre forts taux d’humidités et chaleurs au delà de 45 degrés …. Seule ombre au tableau, le tournage est toujours en continu, mon caméscope n’étant pas équipé de la fameuse prise de télécommande LANC qui permet d’ajuster l’enregistrement facilement depuis le poste de pilotage…. dommage !
Dans ces conditions, le caméscope est installé dans une sacoche banane, me permettant d’ajuster, de contrôler et de couper le films lors des arrêts ravitaillos… uniquement , bien sur !
N’étant jamais satisfait pleinement de mon équipement et le caméscope fragilisé menaçant de tomber en panne…, j’ai opté pour un second type d’enregistrement complémentaire afin de filmer d’un autre angle ou tout simplement vers l’arrière ou il se passe toujours quelque chose surtout quand c’est moi qui ouvre la voie ….
Pour cela, j’ai déniché sur Ebay une caméra paluche Archos connectée sur un archos 705 stockant l’enregistrement compressé sur carte SD. Le matériel est plus léger, facile de mise en œuvre, moins fragile. Inconvénients : l’autonomie de l’Archos 2heures grand max et le passage en veille lors d’une interruption trop longue d’enregistrement qui nécessite de ressortir l’Archos de sa poche …. Sinon, l’image est exploitable directement d’un format et compression acceptable bien qu’inférieure au miniDV..
Il existe encore bien d’autres solutions sur le marché sans parler de la référence en la matière depuis un certain temps: le PIO POV1.5 connu pour sa qualité et sa fiabilité mais qui reste d’un coût assez disuasif (600 euros environ …).
Enfin, je me suis doté récemment d’une toute première solution HD autonome de chez www.vholdr.com….
Testée pendant le périple aux US , je confirme , c’est de la balle !!! regardez plutôt le film sur Moab et Hazzard county …
Seul le système de fixation peut être amélioré, pour ce qui est du rendu, de la facilitée d’utilisation, rien à dire. Enfin, le format vidéo directement transposable est facile de traitement tout en préservant une qualité tip top !
Disposer d’une paluche complétement autonome et de qualité simplifie quand même grandement la vie de vététiste qui n’a plus qu’a se concentrer sur son pilotage et le pur plaisir de ramener de belles images , le fun quoi !
De nouveaux modèles arrivent aussi sur le marché La contour HD 1080 et la camera HD de Gpro… et son système de fixation novateur ! Bref que de belles vidéos en perspective …
l’enregistrement :
Comme explicité plus haut, tout dépend de la solution et du type de caméra (sans revenir sur le cas particulier de la caméra HD Contour autonome), le constat est évident :
Le caméscope format miniDV produit un enregistrement optimal non compressé donc sans pertes.
L’archos produit un enregistrement compressé de type mp4 mais sans trop de dégradation donc avec un rendu qui reste acceptable.
D’autres enregistreurs testés (les Aiptek , Oregon … par exemple) utilisent aussi des algos de compression propriétaires et bien souvent décevants.
Ce point reste crucial, à mon avis car Il est important de disposer d’une image de base enregistrée au format au moins de 640*480 afin de publier sur le web, des vidéos suffisamment précises et piquées qui donnent envie…
Restitution / Montage :
Bien que la qualité et le rendu des films enregistrés soient essentiels, l’opération qui consiste à monter le film et le diffuser sur le web ou tout autre support ne doit pas être négligé. De nombreux outils et stations de montages existent. De Adobe Première à Pinacle Studio en passant par les outils Microsoft, il existe une panoplie très riche de logiciels plus performants les uns que les autres. Couper et bien choisir les séquences, sélectionner une bande son adaptée, le titrage … demandent ainsi une bonne maitrise des outils et surtout de la patience et du temps ….
Quand au format de sortie du film final, il s’agit bien d’une question de fond toujours en débat. Actuellement, le format Flash (Flv) fait plutôt l’unanimité dans ce domaine mais ce format n’est pas forcément un gage de qualité. Il faut donc veiller à préserver un échantillonnage et un calibrage précis en utilisant les bons outils et drivers pour disposer en final d’une restitution « tip-top ». De mon point de vue, une des références en la matière s’affiche sur le site « les bobines du chat » ou vous serrez bluffés par les films de grande qualité et au format Flv, du vrai travail de pro!
Accessoires …..